lundi 28 mai 2007

femme otage.


Femme otage !


Communiqué de l’Association des Oulémas musulmans d’Irak :
Irak : En l’absence du père, on prend la femme ou l’enfant !
27/05/07

Dans un communiqué daté du 27/05/07, le service d’information et de la culture de l’Association des Oulémas en Irak, dénonce la prise en otage de Ouhoud Ahmed Zaïdane, à la place de son mari, absent de la maison lors de la descente des troupes d’occupation.
Voici le texte du communiqué :
« Les forces d’occupation usaméricaines ont commis, aujourd’hui, un nouveau crime inqualifiable dans la série des crimes perpétrés contre le peuple irakien et consistant à la prise en otage d’une dame dans la circonscription de Madaïne, à la place de son mari, absent de la maison. Il s’agit d’une nouvelle tentative destinée à briser la résistance du peuple irakien, de l’humilier et de le contraindre à la soumission.
L’Association des Oulémas musulmans d’Irak, dénonce ce crime abject, contraire à toutes les traditions et à tous les usages dans la société irakienne et toutes les sociétés humaines et en violation de tous les droits humains et réclame la libération immédiate et sans condition de l’otage. Les troupes d’occupation ainsi que le gouvernement actuel assument l’entière responsabilité de tout ce qui pourrait arriver à l’otage Ouhoud Ahmed Zaïdane.
L’Association des Oulémas en appelle à la communauté arabe et internationale ainsi qu’à leurs organisations des droits humains pour prendre acte de la situation alarmante en Irak et agir afin de mettre fin à l’occupation.
http://www.iraq-amsi.org/news.php?action=view&id=16812&73fb2a1e2f590cf298db5eec2920d560/
La prise en otage de l’épouse, d’un enfant ou de tout autre proche d’un résistant pour contraindre ce dernier à se rendre, est pratiquée couramment par les troupes d’occupation usaméricaines en Irak.
Ainsi, l’Agence Quds press à Bagdad rapporte, en date du 03/ 04/ 2007, que les forces d’occupation usaméricaines, ont arrêté un écolier de 9 ans pour avoir dit innocemment que son père était dans l’armée islamique. Cela s’était passé dans une école de la circonscription de Karma, où les soldats usaméricains étaient passés pour distribuer des bonbons et des jouets aux enfants et essayer par la même occasion de leur poser un certain nombre de questions : que pensez-vous de la résistance ? Que fait ton père et autres…
A la question, ton père te rapporte-il des jouets et que fait-il, le petit Ahmed Fadhel Abdallah Jemili, 9 ans, a répondu que son papa était dans l’armée islamique et qu’il ne lui rapportait pas de jouets.
Aussitôt l’enfant est enlevé de son école par les troupes d’occupation qui ont chargé le directeur de faire savoir à la famille que l’enfant ne serait relâché qu’à la condition que son père se rende !

Ces pratiques criminelles remontent même aux premières semaines de l’occupation de l’Irak, comme le montre ce communiqué, passé inaperçu à l’époque, tant le monde était convaincu que les anglo- usaméricains, étaient venus en Irak en libérateurs et qu’ils ne ne pouvaient se comporter comme de vulgaires preneurs d’otages.


OtagesBagdad : Samir El Haddad- islamonline.net/12/09/04


Les Brigades Salah- Eddine El Ayoubi (Saladin), aile militaire du Front Islamique de la Résistance Irakienne (JAMA), se sont engagées à donner une leçon inoubliable aux forces américaines d’occupation pour leur prise en otages de femmes Irakiennes, parentes de résistants, dans la région de Latifia (70km, au sud de Bagdad). Les troupes d’occupation exigent, pour la libération des femmes otages, que les résistants se rendent dans les plus brefs délais. C’est le contenu d’un communiqué des Brigades Saladin daté du 08/09/04, parvenu à islamonline en date 12/09/04. Le communiqué a rappelé que les troupes d’occupation ont pris en otage dans cette région, une femme et ses trois filles le 26/08/04. Les soldas américains ont demandé aux habitants de faire passer le message aux familles, que ces femmes, qui appartiennent à la tribu Jannabine, ne seraient libérées que si les combattants qui leur sont proches, se rendaient avec armes et bagages aux troupes d’occupation. Dans leur communiqué, les Brigades Saladin ont ajouté que cette prise d’otages s’était déroulée à la suite des coups sévères, portés par la résistance aux forces d’occupation et l’échec de ces dernières à venir à bout des Moudjahiddines. « C’est un acte vil et lâche qui démontre que ces gens n’ont plus aucun sens de l’humanité et qu’ils sont incapables d’affronter les lions de la résistance sur les champs de bataille », ajoute le communiqué.


Appel aux résistants :


Le communiqué conjoint des brigades Saladin et de Thawrat Al-Achrine ( la Révolution de 1920 : une autre branche de la Résistance Irakienne ), a appelé tous les Moudjahiddines à donner une leçon inoubliable aux occupants et à venger l’honneur des femmes musulmanes, ajoutant « Il est temps que tous les irakiens, sunnites, chiites, arabes, kurdes, armée et police, se lèvent comme un seul homme, pour défendre l’honneur de nos femmes. La vie n’a aucune valeur si l’honneur de nos femmes est bafoué ». Le Front Islamique de la Résistance Irakienne , réunit de nombreuses branches de la résistance, depuis quatre mois. Un autre site Internet a diffusé un communiqué attribué à un groupe dénommé « Ansar Addawahiri », demandant au gouvernement italien de s’engager à libérer les femmes Irakiennes détenues par les forces américaines, contre des informations sur le sort des deux Italiennes, Simona Torita et Simona Paris, prises en otage depuis le 7/9/04.


Précédents américains :


Ce n’est pas la première fois, que les troupes d’occupation américaines, prennent des femmes en otage en Irak. Au début de l’occupation, elles avaient pris en otage des femmes proches des personnalités de l’ancien régime poursuives par l’occupant. Il en a été ainsi pour les deux épouses de l’ancien vice-président, Izzat Ibrahim, dont une seule a été libérée en mai 2004. On ne connaît pas encore le sort de la seconde. Selon des sources islamiques et les familles, le nombre de femmes détenues dans les prisons américaines en Irak, est estimé à 15. Elles sont toutes accusées d’apporter leur soutien à la résistance. Le journal Britannique The Guardian du 12/ 05/04 a révélé que les américains avaient libéré la plupart des femmes détenues suite au scandale de la prison de Abou Gharib. The Guardian ajoute que les prisonnières étaient détenues en isolement 23 heures sur 24 et qu’il détenait des photos de soldats américains en train de violer des détenues ou de les photographier nues.

Pour lire l'article en arabe cliquer [url=
http://www.islamonline.net/Arabic/news/2004-09/12/article10.shtml]/ICI


Traduit de l’arabe par Ahmed Manaï : http://www.tunisitri.net/

jeudi 3 mai 2007

campagne contre la lapidation de femmes au Kurdistan



Campagne Internationale contre le meurtre
et la lapidation de femmes au Kurdistan


Signez la pétition : cliquez ici

Doa Khalil Aswad, 17 ans, lapidée en public
parce qu'elle aimait un jeune homme
d'une autre religion

Le 7 avril 2007, Doa Khalil Aswad, une jeune fille âgée de 17 ans a été lapidée à Bashiqa près de Mossoul (Irak). Cet assassinat a été commis par les hommes de son clan appartenant à la communauté religieuse yézidi. Cette jeune fille a été condamnée par sa famille parce qu’elle aimait un jeune arabe issu de la communauté musulmane. La lapidation a été commise en pleine journée sans que la police kurde se soit sentie obligée d’intervenir.

Plusieurs organisations mais aussi des féministes et des personnalités irakiennes et kurdes viennent de lancer une campagne internationale pour dénoncer ce meurtre horrible en exigeant que les assassins soient jugés et punis et que le gouvernement régional kurde prenne les mesures nécessaires en protégeant réellement les femmes contre toutes ces violences.

Au Gouvernement Régional Kurde
Campagne Internationale contre la lapidation des femmes au Kurdistan
Condamnons la lapidation de Doa Khalil Aswad, condamnée à mort pour être tombée amoureuse ! Doa a été lapidée à mort dans le centre ville de Bashiqa, devant des centaines de personnes. Alors présentes sur le lieu du crime, les autorités n’ont fait aucun geste pour empêcher ce crime. En agissant de la sorte, elles ont une très lourde responsabilité. Doa était une jeune fille de 17 ans dont le clan appartient à la communauté religieuse yézidiste. Lorsque son clan a appris qu’elle était amoureuse d’un jeune musulman qui lui avait rendu visite, il dépêcha quelques hommes pour la capturer et la lapider publiquement. Cela s’est passé le 7 avril 2007 dans la ville de Bashiqa près de Mossoul (Irak). En Irak et au Kurdistan d’Irak, les femmes sont opprimées et sont considérées ne faisant pas partie de l’humanité. Les droits qu'elles ont, sont insuffisants. Les assassinats, les suicides et les violences contre les femmes font partie de la réalité quotidienne dans cette région. Pourtant un crime de cette nature (lapidation en public en toute impunité) est quelque chose de nouveau au Kurdistan d’Irak, et montre bien que de tels crimes sont actuellement tolérés. Les assassins de Doa sont toujours en liberté.L'échec du gouvernement pour protéger les femmes et mettre en place des lois contre les meurtriers crée une situation où des milliers de femmes sont victimes de crimes soi-disant « d'honneur ». La violence augmente et est la conséquence directe de l’importance des traditions patriarcales et religieuses.Nous condamnons fermement cet acte barbare et appelons toutes les organisations pour les droits humains et les droits des femmes, tous les partis politiques et activistes du Kurdistan et du monde entier à condamner ce crime. Au XXIe siècle, que de tels crimes puissent avoir lieu en plein jour n'est pas seulement une honte pour toute la société, c'est une honte pour le gouvernement kurde actuel qui est incapable de protéger les femmes de telles pratiques inhumaines et obscurantistes. La lapidation de Doa Khalil Aswad crée un dangereux précédent et il faut s’attendre à ce que de plus en plus de femmes soient victimes de lapidation. Nous tenons le Gouvernement régional du Kurdistan pour responsable de la protection des femmes et de leurs vies dans la région, et affirmons qu'il doit mettre fin aux brutalités et violences contre les femmes.
Aussi, les signataires demandent :

- Que le Gouvernement régional kurde juge et punisse les assassins ;

- Que le Gouvernement régional kurde mette en place une législation contre la terreur, les meurtres et l'oppression des femmes et qu'il punisse les criminels ;

- Pour éviter que ce crime barbare devienne une norme et une pratique dans la société kurde, le Gouvernement régional kurde doit criminaliser la lapidation.
Initiatrices et initiateurs de la campagne :
Houzan Mahmoud : représentante à l'étranger de l'Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak (OWFI) et coordinatrice de la campagne
Raga Rauf : écrivain, militante pour le droit des femmes et coordinatrice de la campagne
Samera Mohammed : éditrice de Rasan, journal pour femmes au Kurdistan.
Yanar Mohammed : Présidente de l'Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak
Aram Ali : coordinateur du site kurde http://www.bopeshawa.com/
Baker Ahmad : écrivain et poète
Dler Colnadar : membre du bureau exécutif de l'organisation CHAK
Omar Faris : coordinateur du site kurde http://www.kurdsitannet.org/
Dina Nammi : Campagne Internationale contre les Crimes d'Honneur
Amal Almas : Ligue des Femmes Irakiennes, Gothenburg, Suède
Fédération des Syndicats et Conseils Ouvriers d'Irak, représentant(e)s du Kurdistan
Chro Sabir : directrice de l'organisation de femmes Rasan au Kurdistan
Hana Shwan : journaliste et militante des droits des femmes au Kurdistan
Hamza Abd : Maison de la Culture irakienne à Gothenburg, Suède


Pour joindre cette campagne et affirmer votre soutien, merci de contacter :
Houzan Mahmoud, houzan73@yahoo.co.uk
et Rega Rauf, rega_rauf@yahoo.com

La dépeche d'Amnesty international sur la lapidatation de Doa Khalil Aswad
http://web.amnesty.org/library/Index/ENGMDE140272007

Lire le rapport d'Amnety International sur la situation des femmes en Irak : http://web.amnesty.org/library/Index/ENGMDE140012005?open&of=ENG-IRQ

Photographies de la manifestation à Erbil (Irak), sur le site de la Coalition internationale contre le crime d'honneur :
index.php-name=News&file=article&sid=1590

mardi 1 mai 2007

une solution pour des milliers de veuves et dizaines de milliers d'orphelins


Une solution pour des milliers de veuves et

des dizaines de milliers d’orphelins : Amman


Alquds Alarabi : 27 avril 2007

Un projet initié par des personnalités, des organisations civiles et des mouvements musulmans en Irak, Syrie, Palestine et Jordanie est en train de mûrir et de connaître un début de réalisation. Il s’agirait de donner un père de substitution aux orphelins en donnant des époux aux veuves éplorées par la perte de leur mari dans la guerre et les conflits actuels en Irak.
Le projet, en conformité avec les traditions musulmanes, s’est imposé par lui-même à la suite du refus de centaines de veuves de martyrs en Irak et en Palestine d’accepter les dons de qui que ce soit.
Les personnalités et les responsables des organisations à l’origine du projet sillonnent actuellement l’Irak et la Jordanie afin de faciliter la rencontre de veuves et de filles de martyrs avec des hommes, disposés à les épouser, à assurer un foyer à leurs enfants et à reconstruire des familles broyées par la machine de guerre sioniste et étasunienne. Le projet envisage d’installer ces nouvelles familles dans les pays du voisinage qui jouissent d’une certaine stabilité et de leur garantir les conditions économiques et sociales d’une stable.
Selon une source proche du journal Aquds Alarabi à Bagdad, le Wakf sunnite est en train de dresser des listes des noms des veuves et filles de Chouhadas, morts dans les actions de résistance, afin de déterminer celles qui seraient prêtes à adhérer à cette formule nouvelle de mariage. Il s’agit par la suite de trouver à chacune d’elles le mari qui convient, c'est-à-dire celui qui serait prêt à assumer les charges qui découlent de son engagement, notamment la prise en charge des enfants de la veuve. Le contrat de mariage entre les deux partenaires se ferait à Damas et serait par la suite archivé auprès des instances juridiques musulmanes à Amman ou dans les villes palestiniennes.
Les hommes préposés à ce mariage à caractère militant, devraient disposer de moyens économiques et s’engager par contrat à prendre en charge tous les membres de la famille du martyr et non pas quelques uns seulement. Il semble que certains contrats de mariage de ce genre, appelé Zawaj Assoutra ou mariage de protection, aient été déjà signés dans les capitales citées surtout au vu des conditions dramatiques des familles des chouhadas en Irak et en Palestine.
L’organisation du Wakf sunnite (biens religieux) à Bagdad coopère dans ce projet avec des personnalités proches des frères musulmans en Jordanie ainsi qu’avec des organisations humanitaires proches du mouvement Hamas en Palestine. La plupart du temps les propositions de mariage sont faites aux veuves ou aux jeunes filles de Chahid les plus démunies et prêtes évidemment à y adhérer. Sont considérées familles de Chahid, les femmes et les jeunes filles dont le père est mort au combat contre les troupes étasuniennes en Irak et israéliennes en Palestine, ainsi que celles dont le père a été assassiné par la milice Mahdi en Irak. Rappelons que l’armée Mahdi dispose d’une unité qui s’est spécialisée dans l’élimination des sunnites dont l’épouse était chiite.
Les premières expériences, réalisées jusqu’ici avec des veuves ayant des enfants en bas âge et ne disposant pas de familles élargies capables de les prendre en charge, semblent concluantes. Il faut dire que certaines organisations humanitaires proches des frères musulmans en Jordanie et en Palestine et notamment à Gaza, ont une certaine maîtrise de ces pratiques puisque expérimentées depuis des décennies. Les premiers projets de mariage de ce genre ont été réalisés entre des Jordaniens et Palestiniens résidant en Jordanie et des veuves de combattants Bosniaques et Tchétchènes.
Dans ces conditions, la plupart des hommes préposés à contracter ce genre de mariage reçoivent un capital départ offert par des organisations humanitaires ou des bienfaiteurs privés afin de faire face à leurs premiers engagements.
D’autre part et pour la première fois dans leur histoire, les islamistes jordaniens ont développé un projet d’éducation sexuelle des femmes et des jeunes filles. Des ateliers de travail ont été organisées à l’attention des jeunes filles pratiquantes par l’organisation musulmane Al Afaf () la plus importante organisation musulmane jordanienne préoccupée par le mariage aux normes de la Chari ’â.
Dans ces ateliers d’éducation sexuelle, les femmes se réunissent avec des femmes spécialistes pour parler librement et franchement des problèmes sexuels notamment des maladies sexuelles, du sida et des pratiques sexuelles "non hygiéniques" selon les initiatrices de ce projet.

http://www.alquds.co.uk/archives/2007/04Apr/27AprFri/qds04.pdf/
Traduit de l’arabe par Ahmed Manai
http://www.tunisitri.net/

lundi 23 avril 2007

Merci aux "libérateurs" de la femme irakienne !!!


Merci aux libérateurs de la femme irakienne !!!


Plus de 10.000 femmes irakiennes ont connu la prison et leur viol, par les forces d’occupation et de police, est une pratique courante.


18/03/2007


Le Secrétaire général de l’Union des prisonniers et détenus politiques en Irak, Mohamed Adham, a déclaré « que les affaires de viol de Abir Janabi et Sabrine Chamari révélées récemment, ne représentent que 1% des crimes de ce genre perpétrés contre les femmes irakiennes dans les prisons », ajoutant que « de nombreuses détenues sont maintenues en prison, malgré les jugements de relaxation prononcés par les tribunaux, pour servir de chair fraîche aux agents de police et aux milices sectaires ».


Dans sa déclaration au journal Al Khalij, Mohamed Adham ajoute : « jamais dans les guerres connues depuis le moyen âge, on n’a enregistré autant de violations et de crimes contre les femmes que durant cette guerre contre l’Irak, et ce autant par les forces d’occupation que par les agents de ses 4 gouvernements fantoches, ces derniers s’étant montrés parfois plus vils que leurs maîtres ».


La surpopulation des prisons et des lieux de détention des irakiennes est à son plus haut niveau. Certaines prisons, comme celle de Kadhimia ou le camp secret de l’aéroport de Mathna près de Bagdad, pour les femmes et les enfants, sont pleines à craquer et impropres à servir même de bergerie. Il en est de même du camp de Shikhan, dans le gouvernorat de Mossoul et des nombreuses autres prisons dans le sud. Dans de nombreux cas, les salles des femmes et celles des hommes sont séparées juste par des rideaux.


Mohamed Adham a révélé aussi que le sida a dangereusement progressé chez les femmes détenues. La direction de la santé au Nadjaf a publié récemment un rapport dans lequel « elle a alerté sur la progression rapide et grave de cette maladie, depuis l’occupation de l’Irak par les troupes Anglo-américaines ».


Parlant du nombre des femmes qui ont été détenues depuis l’occupation américaine en 2003, le secrétaire général de l’Union a déclaré que « les estimations des organismes internationaux, les rapports des associations des droits humains et ceux du Centre national de recherches et d’études arabes, convergent avec nos propres estimations sur « le nombre de 10.000 femmes ayant connu la prison au cours des quatre dernières années ».


Il a rappelé enfin que tous ces crimes commis contre les irakiens « sont imprescriptibles au regard du droit international et que les criminels et les responsables devraient être jugés par des tribunaux internationaux pour crime de guerre et crime contre l’humanité».
http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=8087/


traduit par Ahmed Manaï

lundi 12 mars 2007

rappel de la pétition : arrêtez les exécutions. Signez. Merci.

Déclaration de Hana Albayaty, Ian Douglas, Abdul Ilah Albayaty, Iman Saadoon, Dirk Adriaensens et Ayse Berktay

(14 février 2007)

Pendre les entrailles de l'Irak

Arrêtez les exécutions !


Wassan Talib, 31 ans, Zainab Fadhil, 25 ans, et Liqa Omar Muhammad , 26 ans, font face à une exécution imminente en Irak, toutes accusées d' "offenses envers le bien-être public" par un gouvernement qui ne peut même pas fournir l'électricité mais qui remplit les rues de cadavres. Toutes sont dans la prison de Al-Kadhimiya à Bagdad. Deux ont de jeunes enfants à leurs côtés. La fillette de 1 ans de Liqa est née en prison. Les trois femmes nient les accusations portées contre elles pour lesquelles elles risquent la pendaison.Le paragraphe 156 du Code pénal irakien, en vertu duquel elles ont été jugées, dit: "Toute personne qui commet volontairement un acte avec l'intention de violer l'indépendance du pays ou son unité ou la sécurité de son territoire et dont l'acte par sa nature, mène à cette violation est passible de la peine de mort".

Le gouvernement "fantoche" irakien accuse ces femmes de ses propres crimes. Aucune des trois femmes n'a eu la permission de voir un avocat. Elles ont subi des procès qui sont illégaux en vertu du droit international. Toutes trois sont des prisonnières de guerre dont les droits sont protégés en vertu de la Troisième Convention de Genève. Leur exécution ne serait pas seulement illégale et sommaire, elle serait totalement immorale. A travers le monde, la civilisation méprise la peine de mort pendant que les dirigeants féodaux de l'Irak présentent les exécutions comme un spectacle public.Dans un pays où il n'y a de toute évidence ni Etat ni système judiciaire, l'occupation et son gouvernement fantoche utilisent, comme tous les régimes répressifs à travers l'histoire, de faux tribunaux pour exterminer leurs opposants. Aucun jugement légal ne peut être émis alors que les conditions civilisées pour une procédure équitable ne sont pas en place, la moindre étant la présence et la sécurité des avocats.Les femmes irakiennes témoignent de la vie de la nation irakienne. Par contre, le gouvernement installé par les Etats-Unis, par ses tendances rétrogrades, n'impose qu'une culture de mort. Alors que l'Irak était l'état le plus progressiste de la région concernant les droits de la femme, avec l'invasion étatsunienne, toute cette législation de protection a été annulée. Les États-Unis et leurs conspirateurs locaux, en créant des centaines de milliers de veuves et en réduisant la vie en Irak à une lutte pour la simple survie, ont placé les femmes en ligne de mire, et maintenant sur la potence.Les femmes sont toujours les premières et les dernières victimes de la guerre.

Nous célébrons les innombrables actes de résistance des femmes irakiennes, que ce soit leur résilience face à une culture de viol, de torture et de meurtre par les forces étasuniennes et irakiennes, leur courage de continuer à donner la vie au cœur d'un génocide sponsorisé par l'État, leur dignité alors qu'elles essaient de maintenir un semblant de normalité pour leurs enfants et leur famille, leur courage alors qu'elles enterrent leur mari, leurs fils, leurs filles ou leurs frères, ou en action directe contre une occupation militaire illégale et dont l'échec est patent.

Nous réclamons la libération de Wassan, Zainab et Liqa et de tous les prisonniers politiques en Irak.

Nous demandons à toute personne, organisation, parlement, travailleur, syndicat et État de cesser de reconnaître ce gouvernement irakien pro- occupation et sectaire.

Nous appelons à des protestations immédiates devant toutes les ambassades irakiennes à travers le monde. Il n'y a pas d'honneur à assassiner les femmes. L'occupation est la plus haute forme de dictature. Ce ne sont pas ces trois femmes qui devraient être poursuivies : c'est ce gouvernement et ses maîtres et bailleurs étrangers.

Soutenez ce texte en diffusant et en y ajoutant votre signature.

Veuillez répondre à l'adresse suivante : hanaalbayaty@gmail.com

dimanche 11 mars 2007

Sur le statut des trois condamnées à mort...


Une brève mise à jour sur le statut
des trois condamnées à mort

10/03/07

Chers Signataires de notre appel,

Une brève mise à jour sur le statut de Wassan Talib, Zainab Fadhil et Liqa Omar Muhammad, les trois femmes irakiennes qui affrontent une exécution imminente :

Nous avons reçu un compte rendu d'Irak, cette semaine, envoyé par une personne qui a été capable de se rendre à la prison pour visiter les trois femmes. Nous pensons que ce compte rendu est crédible. Ce compte rendu corrobore l'information initiale que ces femmes étaient soumises à des procès injustes. Nous essayons d'obtenir des précisions sur leurs procès afin d'officialiser une pétition du Groupe de Travail UN sur les Détentions Arbitraires. Le Groupe de Travail sur les Détentions Arbitraires a accepté de se charger de ce cas et a réellement fait des recherches de son coté. Si nous arrivons à obtenir un compte rendu plus détaillé, nous pourrions encourager le Groupe de Travail à aller plus loin. Un talentueux avocat du droit international est prêt à travailler sur ce cas.
La visite effectuée à la prison semble accréditer le fait que les femmes soient toujours en vie. Un autre mail venant d'un autre source nous dit que les exécutions ont été reportées. Cependant nous ne pouvons pas confirmer ces détails. Malgré l'immense réaction à notre appel, toutes les lettres et mails envoyés aux autorités concernées, aucune déclaration officielle ne nous est parvenue qui mentionne le cas de ces trois femmes. Nous continuons à chercher des informations supplémentaires.
Le procès de Wassan et Zainab a duré 25 minutes sans preuve ni témoins fournis, à ce que l'on prétend. Wassan, Zainab et Liqa nient les charges qui ont été retenues contre elles.
Le compte rendu de la visite à la prison confirme que les trois femmes sont détenues dans un lieu dangereux pour elles, la prison d'Al-Kadhimia.
Le compte rendu de la visite à la prison mentionne aussi qu'il y a 16 enfants présents à la prison d'Al-Kadhimia dont ceux de Zainab et Liqa.
Nous ne pouvons pas encore confirmer en vertu de quel article du Code pénal irakien les trois femmes sont accusées. Cependant la 4ème femme mentionnée dans l'appel d'Amnesty International, accusée également des charges criminelles et confrontée à une exécution imminente est mentionnée dans le rapport de visite comme étant également à la prison Al-Kadhimia après un procès injuste.
Nous pensons qu'il est vraiment nécessaire de poursuivre la mobilisation solidaire des trois femmes irakiennes et de la lutte du peuple irakien pour son indépendance, sa liberté, la justice et le droit à la vie.
La journée internationale de la femme qui a pour thème cette année « Arrêtons l'impunité de la violence contre les femmes et les jeunes filles » nous permet de rappeler ce qui se passe tous les jours en Irak occupé sans censure : abus sexuels, humiliations, viols, tortures et assassinats. Notre mobilisation veut montrer le fossé abyssal entre l'occupation et son gouvernement fantoche d'une part et la règle de conduite des Nations Unis d'autre part, qui dit : « Les états ont l'obligation de protéger les femmes et les jeunes filles de la violence, de rendre les auteurs responsable de leurs crimes et de fournir justice et réparation aux victimes. L'absence de ces obligations est inacceptable ».
Il n'y a pas de juridiction nationale sous l'occupation. Ce gouvernement fantoche n'est pas en mesure d'appliquer des condamnations, n'y est pas disposé, et est incompétent à protéger ces femmes. Nous appelons à la fin de cette occupation criminelle et de libérer Wassan, Zeinab et Liqa ainsi que tous les autres prisonniers politiques détenus illégalement.
Nous félicitons tous ceux qui ont participé aux protestations et aux campagnes lancées contre ces exécutions imminentes. Nous saluons nos sœurs marocaines et activistes qui ont organisé une grève de la faim de 24 heures le 5 mars et un sit-in devant le bureau de l'ONU à Rabat. Il est temps pour nous tous, à travers nos actions de pousser les autorités mandatées, y inclus l'ONU, à arrêter leurs hypocrisies et leurs complicités dans le crime horrible qui est l'occupation de l'Irak.
Nous rappelons aux autorités en place qu'il est interdit, par les lois internationales, de détenir des prisonniers dans un lieu dangereux et qu'un mouvement international de solidarité attend la confirmation du bien-être de Wassan, Zeinab, et Liqa.
Nous informerons tous les signataires dès que nous aurons des informations supplémentaires à communiquer. La situation en Irak est extrêmement volatile et nous avons connaissance à tout moment de la sécurité et du bien-être de ceux qui sont sur le sol irakien et qui nous assistent dans nos efforts.
Nous vous prions de nous informer de toutes vos actions et du progrès que vous réalisez.

Ian Douglas- Hana Al Bayaty- Abdul Ilah Albayaty- Dirk Adriaensens- Iman Saadoon- Ayse Berktay


Appel Amnesty International :
http://web.amnesty.org/library/Index/ENGMDE140052007
Traduit de l’anglais par Frigga HIARD

http://www.tunisitri.net/

Manifestation solidaire à Athènes



http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=7835/

2007-03-04

انطلقت أمس في العاصمة اليونانية أثينا حملة لإنقاذ 3 عراقيات أصدرت عليهن السلطات الحكومية في بغداد إحكاما بالإعدام يعتقد أنها ستنفذ قريباً. فقد طالب ناشطون يونانيون بدعم من منظمة العفو الدولية أمس الجمعة السلطات اليونانية بالتدخل لمنع تنفيذ الحكم الذي عدوه جائرا وغير عادل ويتنافي مع المواثيق الدولية ضد هذا النوع من الحكم المنافي للقيم الإنسانية.. والتقي الناشطون، وبينهم النائبة الاشتراكية السابقة في البرلمان الأوربي انا كارامانو والناشط المناهض للعولمة بيتروس كونستانتينو، رئيسة البرلمان اليوناني انا بسارودا بيناكي التي وعدت بإثارة القضية أمام النواب.

ثم توجهت المجموعة إلي وزارة الخارجية مناشدة إياها التدخل لدي الحكومة العراقية لمنع شنق النساء الثلاث. وبحسب منظمة العفو الدولية التي تقود تحركا عاجلا لمنع هذه الإعدامات، فقد حكم علي وسن اليب (13 عاما) وزينب فاضل (52 عاما) بالإعدام عام006 2 بعدما دينتا عام 0052 بقتل عناصر عدة من قوات الأمن العراقية، الامر الذي تنفيانه. وصدر الحكم نفسه علي ليكا قمر (52 عاما) بتهمة تنفيذ عملية خطف عام 0052. ونبهت منظمة العفو إلي أن إعدام هاتيك النساء وشيك، وهن معتقلات في سجن الكاظمية في بغداد، علما أن فاضل وقمر معتقلتان مع طفلتيهما. وكان علق العمل بعقوبة الإعدام في العراق بعد الإطاحة بنظام الرئيس العراقي الراحل صدام حسين في نيسان (ابريل) 0032، لكن الحكومة العراقية عاودت تطبيقها في آب (أغسطس) 0042. ومذ ذاك، اعدم سبعون شخصا علي الأقل بينهم صدام حسين، بحسب منظمة العفو.


. http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=7835/


Athènes : Campagne contre l’exécution des 3 jeunes femmes irakiennes

04-03-07
La capitale Grecque, Athènes, a connu le 4 mars le début d’une vaste campagne pour sauver les 3 jeunes résistantes irakiennes, arrêtées en 2005 et condamnées à mort en 2006 et menacées d’exécution imminente. Des militants grecs, soutenus par Amnesty International, ont entrepris une action urgente auprès du gouvernement grec pour l’inciter à intervenir afin d’empêcher l’exécution de Wasn Taleb : 31 ans, Zeineb Fadhel : 25 ans, et Liquâa Omar Mohamed : 26 ans.
A.I. a alerté que l’exécution des condamnées risquait d’intervenir à tout moment et rappelé que Liquâa et Zeineb étaient détenues avec leurs deux enfants
Rappelons que la peine capitale a été abolie après la chute du régime de l’ancien président Saddam Hussein en avril 2003, mais que le gouvernement irakien l’a rétablie au mois d’août 2004. Depuis cette date, au moins 70 condamnés à mort ont été exécutés, dont l’ancien président Saddam Hussein.

http://www.tunisitri.net/

mardi 6 mars 2007

3 femmes, du Maroc à l' Irak


Maroc solidaire, en lutte pour trois irakiennes







MAROC

elles étaient là, dans la rue, devant l'ONU, à réclamer la libération de trois femmes irakiennes...

pendant ce temps, 13 femmes et 3 hommes observaient une grève de la faim en solidarité avec nos soeurs incarcérées et menacées de pendaison...



La solidarité est une arme qui fera plier les "puissants"


lundi 5 mars 2007

Paris, 8 mars


Manifestation jeudi 8 mars à Paris

Pas de féminisme sans anti-impérialisme !


Non à l’exécution de Wacen, Zaineb et Lika !



Trois jeunes irakiennes, Wacen, Zaineb et Lika âgées respectivement de 31, 25 et 26 ans viennent d’être condamnées à mort par la cour suprême irakienne pour cause de complicité dans le meurtre de policiers collaborateurs de l’occupation et pour participation à des actes de résistance qualifiés de terroristes par ce tribunal fantoche.
Toutes trois sont des prisonnières de guerre dont les droits sont bafoués et qui pourtant devraient être protégées par les conventions de Genève.

Le Collectif des féministes indigènes (CFI) tient à rappeler que la cause des femmes a toujours été un alibi de choix pour justifier l’ingérence impérialiste. Déjà en Afghanistan, le féminisme avait été convoqué pour cautionner la mise sous tutelle du peuple afghan. Le magazine « Elle » s’était alors distingué en ouvrant une succursale à Kaboul qui devait être la pierre inaugurale de la libération des femmes afghanes. Quel constat aujourd’hui ? Le même couplet va bientôt nous être servi pour justifier une nouvelle guerre, cette fois, contre l’Iran, si l’on en croit les déclarations belliqueuses de l’administration Bush. Ce discours qui voudrait faire de la guerre le moyen de faire progresser la démocratie et l’Etat de droit est une infâme escroquerie. Depuis l’intervention des Américains en Irak, les conditions et les droits des femmes n’ont cessé de se dégrader (viols, torture, meurtres et oppression religieuse).

L’instrumentalisation du féminisme est devenu une arme de destruction massive au service des intérêts impérialistes occidentaux. Combien de guerres encore avant que ne se construise un vaste mouvement résolument et féministe et anti-impérialiste ?!


Toutes et tous à la manifestation des femmes le 8 mars prochain à 18h au Père Lachaise derrière la banderoles du Collectif des Féministes Indigènes

Nous porterons, toutes et tous, en solidarité avec la résistance anti-impérialiste et anti-coloniale, un keffieh sur la tête...


Contact : feministesindigenes@yahoo.fr / 06-62-98-95-77

dimanche 4 mars 2007

deuxième communiqué - mobilisation mondiale

Appel pour une intensification de la mobilisation mondiale

Deuxième communiqué sur les efforts pour arrêter les exécutions sommaires des trois femmes irakiennes

2 mars 2007-

Il y a vingt-quatre heures, nous avons lancé un appel urgent, déclarant que la défense des droits de l’homme en Irak est pratiquement impossible du fait de l’occupation US et de ses forces fantoches et sectaires. La prise de conscience, exprimée par des milliers de gens, est venue témoigner de la puissante mobilisation en faveur de la défense des trois femmes irakiennes face au gibet.

Des organisations de femmes, des associations d’avocats, des groupes de défense des droits de l’homme, des syndicats et des mouvements politiques, des individus et des intellectuels ont travaillé en réseau et ont pris l’initiative à travers le monde. La pression populaire qui a émergé de partout et par des voies différentes a poussé les autorités à agir :

Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan, le vendredi 2 mars par un appel téléphonique à Nouri El-Maliki, exprimant l’opposition turque aux exécutions prévues pour Wassan Talib, Zainab Fadhil et Liqa Omar Muhammad
Ann Clwyd MP, envoyée spéciale de Tony Blair sur les droits de l’homme en Irak, a écrit aux autorités irakiennes soulignant son opposition à la peine de mort dans tous les cas et demandant une enquête sur le procès des trois femmes irakiennes.
Abdullah Gul, Ministre des Affaires Etrangères de Turquie, pour annoncer qu’il mettra les exécutions en Irak à l’ordre du jour de sa réunion avec les Ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe.
Louisa Morgantini, Vice-présidente du Parlement Européen, pour rappeler au gouvernement irakien qu’aucun état ne dispose du droit de tuer et que, Wassan, Zainab et Liqa sont des prisonnières de guerre, avec un statut protégé selon les Conventions de Genève.
Martin Schultz, président du groupe socialiste au Parlement Européen pour rappeler à Jalal Talabani que l’Union Européenne est opposée à la peine de mort.

Aujourd’hui, nous avons reçu des informations du groupe de travail UN au sujet de la détention arbitraire des trois femmes irakiennes. Elles ne seront pas exécutées tant qu’une cour d’Appel n’aura pas mis leurs dossiers en règle. C’est une garantie des autorités irakiennes. Ce n’est pas assez. Nous exigeons toutes les informations relatives aux charges retenues contre les trois femmes. Nous exigeons la communication des dates de toutes leurs auditions au tribunal. Nous exigeons qu’une déclaration publique soit faite. Nous exigeons que leur soit garanti toute la protection selon les lois internationales des droits de l’homme et humanitaire. Si l’accusation se rapporte à la résistance contre l’occupation et l’agression étrangères, nous déclarerions l’accusation illégale.
Alors que Wassan, Zainab et Liqa ne sont plus anonymes, 20 millions d’autres irakiens font encore face à des menaces imminentes dans les villes et villages où des escadrons de la mort, sponsorisés par les forces d’occupation, continuent leur besogne avec une impunité totale, et où le viol, les enlèvements et la torture par les forces US et irakiennes fantoches sont endémiques. Plus d’un million d’irakiens ont été privés arbitrairement du droit élémentaire à une vie normale et plusieurs dizaines de milliers sont arbitrairement détenus. Des forces sectaires et rétrogrades ont été installées au pouvoir et les acquis du peuple irakien pendant les derniers 100 ans ont été réduits en cendre.

La fin de l’oppression, des exécutions sommaires, des assassinats, des détentions arbitraires, des viols et des tortures, des massacres de masse, des conflits civils, du génocide, de la destruction de la civilisation, de la culture et de l’histoire ne vient qu’avec la fin de l’occupation.

L’occupation de l’Irak n’est rien d’autre que la concrétisation sur le terrain, de l’idéologie qui dirige la prétendue « guerre contre la terreur » : guerre permanente, annulation des libertés civiles, exclusion des relations internationales du droit international qui protège la coexistence pacifique et le développement simultané des peuples et des cultures. La forte solidarité dans la défense de la dignité humaine, de la justice et des droits humains les plus élémentaires qui s’est exprimée dans le cas de ces trois femmes irakiennes, est une preuve que l’humanité refuse cette régression.

De Berlin à Bagdad, nous saluons tous ceux qui, par les manifestations, par les convictions morales personnelles, par la résistance à la situation donnée, se sont accrochés aux vies de ces trois femmes – en fait à toutes les femmes irakiennes – pour la dignité et la forte résistance de la nation de l’Irak, sous le joug d’une occupation en échec.

A l’approche du 4ème anniversaire de l’invasion de l’Irak, le 20 mars, nous espérons que toutes et tous demeurent mobilisés et nous aident pour assurer le bien-être de Wassan, Zeinab et Liqa. Nous demandons la libération de tous les prisonniers politiques en Irak.

Nous appelons à une intensification de la mobilisation mondiale :

Pour mettre fin à l’occupation illégale et sanguinaire,
Pour préserver le droit international et le raffermir à travers sa reconnaissance par le gouvernement irakien fantoche, criminel et sectaire,
Pour la reconnaissance de la résistance irakienne, comme seule représentation de la volonté du peuple irakien
Pour demander le retrait inconditionnel et immédiat de toutes les forces occupantes.

La seule solution en Irak est la souveraineté du peuple irakien.

Nous sommes des millions à nous tenir debout pour défendre la justice. Nous sommes des millions à nous tenir debout pour défendre l’Irak. Nos cœurs sont irakiens.

Hana Al Bayaty
Ian Douglas
Abdoul Ilah Albayaty
Iman Saadoon
Dirk Adriaensens
Ayse Berktay


Traduit de l'anglais par Frigga Hiard


********************************

Des déclarations et actions sélectionnées contre l'exécution imminente des trois jeunes femmes irakiennes peuvent être consultées sur :http://www.brusselstribunal.org/HangingActions.htm




La déclaration originale « Hanging the Womb of Iraq" peut être trouvée:http://www.brusselstribunal.org/hanging.htm


samedi 3 mars 2007

Me Badinter


Madame,

J'ai bien reçu votre email qui a retenu toute mon attention. Les prévisions sur la nature de l'affaire qui leur est imputée font défaut, et il est nécessaire d'être plus explicite pour la presse. Je vous conseille de prendre contact avec l'association Ensemble contre la peine de mort qui pourra vous aider, je l'espère, dans vos démarches.
Veuillez agréer,Madame, l’assurance de ma considération la meilleure.
Robert Badinter

******************

notre courrier

Monsieur le Sénateur
Monsieur le Garde des Sceaux
Maître

Parce que grâce à vous notre pays s'est débarrassé à tout jamais de la peine de mort, et parce que nous avons eu connaissance de la pendaison future de trois jeunes irakiennes (si nous n'intervenons pas avec force et véhémence), nous souhaitons porter à votre connaissance les faits concernant ces trois jeunes femmes.
En vous remerciant par avance de l'accueil que vous réserverez à cette pénible affaire, et ne doutant pas de votre soutien inconditionnel contre la peine de mort partout en ce monde, nous vous prions de croire, Monsieur le Sénateur, en nos sentiments les meilleurs.

http://irakiennes.blogspot.com/

Déclaration de Hana Albayaty, Ian Douglas, Abdul Ilah Albayaty, Iman Saadoon, Dirk Adriaensens et Ayse Berktay(14 février 2007)
Pendre les entrailles de l'Irak
Arrêtez les exécutions !
Wassan Talib, 31 ans, Zainab Fadhil, 25 ans, et Liqa Omar Muhammad , 26 ans, font face à une exécution imminente en Irak... (voir texte pétition)
NB
nous avions lancé l'appel à toutes les associations qui terminaient leur "congrès international pour l'abolition de la peine de mort", ce ne fut en retour que silence complice.

le message de Erdogan



هيئة علماء المسلمين في العراق » الاخبار » أخبار العراق » أردوغان في إتصال هاتفي مع المالكي: أوقفوا إعدام النساء
أردوغان في إتصال هاتفي مع المالكي: أوقفوا إعدام النساء03 /03 /2007 م 07:40 مساء الهيئة نت – مكتب أنقرة - متابعة خاصة: تهتم الصحف التركية منذ أيام بمتابعة قضية أحكام الإعدام الصادرة بحق 3 نساء عراقيات. ونقلت هذه الصحف نشاطات منظمات المجتمع المدني وحقوق الإنسان في تركيا من عقد التظاهرات وإصدار البيانات في إطار سعي هذه المنظمات للحيلولة دون تنفيذ حكم الإعدام الصادر ثلاث نساء عراقيات.
وبناءا على الضغوط التي مارستها هذه المنظمات على الحكومة التركية إتصل رجب طيب أردوغان رئيس وزراء تركيا يوم أمس الجمعة برئيس الحكومة العراقية نوري المالكي طالبا منه إيقاف تنفيذ الحكم.وحسب المصادر فقد نقل أردوغان للمالكي شكوكه حول عدم إجراء محاكمة عادلة للنساء العراقيات وسن طالب (31 عاما) وزينب فاضل (25 عاما) ولقاء محمد (26)، وبناء عليه فمن الضروري إعادة النظر في ملفات المعتقلات في سجن الكاظمية مرة أخرى. من جانبه وعد نوري المالكي أردوغان بإعادة النظر في ملف القضية وإنه سيتابع القضية شخصيا. وكانت المحكمة الجزائية العراقية قد أصدرت أحكاما بالأعدام ضد وسن طالب بتهمة قتل خمسة من أفراد الشرطة العراقية، وضد زينب بتهمة تنفيذ هجوم على دورية للإحتلال الأمريكي، وضد لقاء محمد بتهمة إختطاف رجل وقتل آخر في المنطقة الخضراء.وتجدر الإشارة الى أن إحدى المعتقلات أنجبت داخل سجنها وأخرى تحتضن طفلها البالغ 3 سنوات في السجن. يرجى الإشارة الى الموقع عند الإقتباس

Une victoire provisoire !!!
Mais il faut continuer la pression !!!

Receb Erdogan à Maliki :


Arrêtez l’exécution des trois jeunes femmes irakiennes !


Amsi : Ankara : correspondance spéciale

L’intérêt de la presse et des médias turcs se concentre depuis quelques jours sur l’affaire des 3 jeunes femmes irakiennes, condamnées à mort à Bagdad et menacées d’exécution.
Toutes els activités des organisations et des associations des droits humains qui se sont mobilisées sur cette affaire, sont couvertes par la presse : manifestations, rassemblements, pétitions et communiqués sont repris et diffusés par la presse, ce qui a exercé une forte pression sur le gouvernement de Receb Erdogan et l’a conduit à téléphoner au premier ministre irakien pour l’inviter à surseoir à ces exécutions.
Selon nos informations, Erdogan aurait exprimé à son collègue irakien, Nouri Maliki, « ses doutes sur la régularité du procès des 3 jeunes femmes et l’a invité à agir pour qu’il soit révisé ». Le premier ministre Maliki lui a promis qu’il le fera et qu’il s’occupera personnellement de cette affaire.
Rappelons que la cour criminelle irakienne a condamné à mort :
Wasn Taleb : 31 ans, accusée d’avoir participé avec des éléments armés, dans une attaque d’agents de police, laquelle s’est soldée par la mort de 5 d’entre eux.

Zeineb Fadhel : 25 ans, accusée d’avoir attaqué une patrouille mixte américano- irakienne en septembre 2006 à Bagdad et ce en compagnie de son mari et de son cousin.

Liquâa Omar Mohamed : 26 ans, accusée d’avoir participé à l’assassinat d’un responsable dans la zone verte, en compagnie de son mari et de son frère.

www.tunisitri.net/

vendredi 2 mars 2007

Pas de Gibet pour les trois Irakiennes


Pas de gibet pour les 3 résistantes irakiennes !! Malgré la trahison, en France, des abjects faux amis du peuple irakien, trotskistes et autres, la mobilisation mondiale s'amplifie. Allons-y !


POURQUOI LA FRANCE RESTE-T-ELLE, SEULE, A L'ECART DU MAGNIFIQUE MOUVEMENT DE SOLIDARITE QUI DEFERLE DANS LE MONDE ENTIER POUR SAUVER DU GIBET LES TROIS COMBATTANTES DE LA LIBERTE IRAKIENNES - DONT DEUX SONT ACCUSEES, SANS PREUVE, D'AVOIR ABATTU DES TORTIONNAIRES DE LA GESTAPO PRO-AMERICAINE EN IRAK ?


SUIVONS L'EXEMPLE MAGNIFIQUE DU PEUPLE MAROCAIN, QUI PREPARE, FEMMES EN TÊTE, UNE JOURNEE D'ACTIONS DIVERSES ET DE GREVES DE LA FAIM CE 5 MARS.


IDENTIFIONS, DENONCONS SANS RELACHE ET METTONS HORS D'ETAT DE NUIRE LES FAUX AMIS DE L'IRAK EN FRANCE. DEPUIS TROP LONGTEMPS, ILS SABOTENT TOUTE MOBILISATION, ET VONT AVOIR, SI LEURS CORPS FINISSENT AU GIBET, LE SANG DE CES TROIS FEMMES, NOS SOEURS, SUR LES MAINS !!!!!! ILS LE PAIERONT !!!!!


SAUVONS-LES COMBATTANTES DE LA LIBERTE !

LES SIGNATURES ARRIVENT DU MONDE ENTIER !

REJOIGNEZ CETTE PUISSANTE CAMPAGNE INTERNATIONALE DE SOLIDARITE!-


Elles s'appellent Wassan Talib, 31 ans, Zainab Fadhil, 25 ans, et Liqa Omar Muhammad , 26 ans. Ces trois jeunes femmes sont irakiennes. Arrêtées, emprisonnées et torturées, elles vont être pendues d'un jour à l'autre, si l' immense vague de mobilisation internationale qui se lève pour les sauver ne prend pas une plus grande ampleur encore dans les toutes prochaines heures. Vous pouvez faire quelque chose, faites-le: rejoignez-nous, signez !


Toutes nos infos actualisées sur les 3 combattantes en danger de mort, sur les nouvelles signatures de solidarité dans le monde, et, pour quelques-unes, en France, et sur les responsables, parfaitement connus, sur cette nouvelle et répugnate trahison du soutien à la Résistance Irakienne en France...Le Monde Réel http://www.lemondereel.fr/

Déclaration du 1 mars 2007




Déclaration par Hana Albayaty
Ian Douglas
Abdul Ilah Albayaty
Iman Saadoon
Dirk Adriaesen
et Ayse Berktay

(1er mars 2007)


ARRETEZ IMMEDIATEMENT CE CRIME !
MISE À JOUR DES ACTIONS POUR EMPECHER
L'EXECUTION DES TROIS JEUNES MERES IRAKIENNES



Le 14 février nous avons lancé un appel contre l'exécution sommaire de trois femmes irakiennes. Des centaines de personnes ont signé notre déclaration, y inclus de nombreuses organisations, des manifestations ont eu lieu à Istanbul, Ankara, Rabat, Berlin et Stockholm, parmi d'autres villes.
Wassan Talib (31 ans), Zainab Fadhil (25 ans) et Liqa Omar Muhammad (26 ans) auraient été condamnées à la peine de mort sur l'accusation de soutenir la résistance populaire légitime et légale contre l'occupation en Irak.
C'est maintenant que nous faisons cette déclaration pour souligner que la situation en Irak, inaugurée et poursuivie par une occupation en échec, de pair avec le pouvoir local fantoche et sectaire, rend la défense des droits humains pratiquement impossible.
Nous avons essayé de contacter les familles de ces trois femmes et leurs avocats. Nous avons essayé de vérifier leurs condamnations, les accusations pour lesquelles elles ont été condamnées, leur bien-être ou leur statut. Nous avons essayé de vérifier la date prévue de leurs exécutions et établir si un procès en instance est engagé. Jusqu' à aujourd'hui, malgré nos efforts par des différentes voies (y inclus par les contacts d'organisations légales directement en Irak avec des activistes des droits humains), aucune information ne nous est parvenue, ni de l'intérieur, ni de l'extérieur de l'Irak.
A Bagdad, en particulier, les quelques individus avec lesquels nous sommes régulièrement en contact, et d'autres que nous avons contacté pour ce cas précis, nous informent qu'ils se trouvent dans la même situation, tellement explosive, qu'ils ne peuvent même pas vérifier comment et où se trouvent leurs propres familles. Incapables de bouger ou s'enfuyant en masse pour sauver leur vie devant les déferlements d'escadrons de la mort de Bush-Maliki, les Irakiens subissent des vagues de répression militaire et de violence terribles. Nous continuons de travailler en supposant que notre information soit crédible et que les trois femmes pourraient être exécutées déjà le samedi 3 mars 2007.
Nous faisons appel à la conscience de tous et partout pour continuer la mobilisation et exercer une pression sur les autorités carcérales de la force occupante ainsi que sur le gouvernement d'Irak afin qu’ils nous donnent des informations sur les trois femmes et de les libérer. Nous demandons que la même pression et les mêmes l'interventions soient faites de la part des responsables et militants des droits de l'homme.
Les exécutions sommaires et les détentions arbitraires sont des crimes majeurs selon le droit international et l'occupation en est responsable. Nous devrons intensifier nos protestations et soutenir toutes les actions contre l'occupation, de manière à être des millions dans la rue pour le 20 mars 2007. C 'est notre devoir moral de mettre fin à ces crimes maintenant.

Hana Albayaty
Ian Douglas
Abdul Ilah Albayaty
Iman Saadoon
Dirk Adriaesens
Ayse Berktay

Des déclarations et actions sélectionnées contre l'exécution imminente de trois femmes irakiennes peuvent être consultées sur :
http://www.brusselstribunal.org/HangingActions.htm
Liste de signatures : http://www.brusselstribunal.org/hangingSignatories.htm
La déclaration originale « Hanging the Womb of Iraq" peut être trouvée:
http://www.brusselstribunal.org/hanging.htm
Traduit de l'anglais par Frigga Hiard

NON AUX EXECUTIONS

Wassan Talib, 31 ans,
Zeynab Fadhil, 25 ans
Liqa Omar Mohammad, 26 ans

jeudi 1 mars 2007

Au Maroc, les femmes se mobilisent


le secrétariat national de la marche mondiale des femmes/maroc réseau constitué de plusieurs associations ,syndicats(voir: www.femmesenmarchemaroc.blogspot.com), a décidé d'observer 24 heures de grève de la faim le lundi 5Mars à partir de 10h, au siège du syndicat national de la presse, et d'organiser un sit-in la même journée à 18h devant le siège de l'ONU et ce, pour manifester sa très vive comdamnation vis-à-vis de la sentence de mort par pendaison à l'encontre des 3 femmes irakiennes

il appelle toutes les forces vives du pays à se joindre à son mouvement


les organisations de femmes de l'UMT avait protesté contre cette exécution


الاتحاد المغربي للشغل
الاتحاد الجهوي لنقابات الرباط – سلا – تمارة
التنظيمات النسائية
العراق
أوقفوا أحكام الإعدام ضد زينب، لقاء ووسن
وسن طالب: 31 سنة موظفة
زينب فاضل: 25 سنة عاملة
لقاء عمر محمد: 26 موظفة
ثلاث نساء عراقيات يواجهن الحكم بالإعدام.
الثلاثة محتجزات مع أطفالهن في سجن الكاظمية ببغداد بتهمة "جرائم ضد الصالح العام"، حوكمن بدون دفاع، وأدينن رغم نفيهن لكل التهم.
يصدر هذا الحكم في ظل الاحتلال الأمريكي الغاشم وحكومة تخلت عن كل التشريعات الحامية للمرأة، في ظل واقع يعرف تصاعد حالات الاغتصاب، الاختطاف والاغتيال،
نحن النساء العاملات والموظفات المناضلات في التنظيمات النسائية بالاتحاد المغربي للشغل إذ ندين بشدة هذا الحكم المنافي لكل القوانين الدولية، نطالب بالوقف الفوري لهذا الحكم وبإطلاق سراح كل المعتقلات والمعتقلين السياسيين، نعلن تضامننا مع كافة أشكال المقاومة لنساء العراق سواء تلك المتمثلة في مقاومتهن للاغتصاب والتعذيب أو المتمثلة في مقاومة الاحتلال الأمريكي وعملائه.
نوجه نداء حارا لكل الإطارات النسائية والحقوقية وكل الضمائر الحية للتحرك السريع من أجل وقف تنفيذ الإعدام

Solidarité en Turquie


http://www.iraq-amsi.org/news.php?action=view&id=14118&01cad890b99033f1d46e4242306233ba/

Manifestation à Istanbul vendredi en soutien aux 3 résistantes irakiennes !!!

Arrêtez les exécutions! Fin de l'occupation!

L’organisation turque « ÖZGÜR DER » : Libre pensée et Droit à l’éducation, a appelé à un rassemblement pour le vendredi 2 mars à 13h 30, devant la poste du quartier Al Fateh à Istanbul, pour protester contre la condamnation à mort des 3 jeunes femmes irakiennes, Wassan Talib, âgée de 31 ans, Zeynab Fadhil, âgée de 25 ans, et Liqa Omar Mohammad, âgée de 26 ans, accusées de faits de résistance.

Le rassemblement se fera en face de la poste AL FATEH et l’on s’attend à ce que les manifestants lancent un appel à l’ambassade d’Irak en Turquie et au ministère des affaires étrangères turques pour arrêter l’exécution des trois combattantes.

Des sources bien informées estiment que l’exécution des trois Résistantes irakiennes, toutes jeunes mères, est imminente et qu’elle se fera peut-être le samedi 3 mars 2007.

http://www.tunisitri.net/

mardi 27 février 2007

Message de "droit-solidarité"


DROIT-SOLIDARITE
(Association adhérente à l’Association Internationale des Juristes Démocrates)
120 rue de Rivoli, 75001 PARIS - fax 0142211787
(Site : droitsolidarite.free.fr)
________________________________


Nous tenons à exprimer notre émotion en apprenant la condamnation à mort de trois jeunes femmes irakiennes, Wassan Talib, âgée de 31 ans, Zeynab Fadhil, âgée de 25 ans, et Liqa Omar Mohammad, âgée de 26 ans.

Il nous est indiqué qu’il leur a été refusé toute possibilité de se faire assister d’un défenseur de leur choix, ce qui est contraire à l’exigence du droit à un procès régulier, tel que garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Quels que soient les actes qui leur sont reprochés, et qu’elles contestent avoir commis, elles ont été condamnées en vertu de l’art. 156 du Code Pénal Irakien, qui punit de mort « les actes ayant pour but de porter atteinte à l’indépendance, à l’unité ou la sécurité du pays ou qui y conduisent » ce qui, sous régime d’occupation, relève du droit à la résistance. Les autorités doivent donc les traiter en prisonnières de guerre sous les garanties des lois de la guerre applicables en la matière, et en tout cas respecter la 4è convention de Genève sur les régimes d’occupation.

De plus deux d’entre elles ont des enfants en bas âge dont un est né en prison,

En outre, elles n’ont pas bénéficié de la possibilité de faire réviser la condamnation en appel.

De toutes manières, au moment où vient de se tenir une conférence internationale qui condamne le principe même de la peine de mort comme la survivance d’une barbarie, l’exécution de ce jugement, rendu par un tribunal sous domination d’une puissance occupante serait un défi à, la plus élémentaire civilisation.

mercredi 21 février 2007

Pétition "arrêtez les exécutions" : signez ! merci.


مَن الذي سيوقع على أحكام إعدام النساء العراقيات البريئات..؟


مَن الذي سيوقع على أحكام إعدام النساء العراقيات البريئات..؟
وهل أضحى كل مناهض للاحتلال على قائمة إعدامات حكومة المعممين..؟

2007-02-16
بقلم: هيفاء زنكنة
http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=7527/

بمناسبة عيد المرأة العالمي المصادف يوم الثامن من آذار المقبل ستهدي حكومة الاحتلال النساء العراقيات والعربيات والمسلمات هدية من نوع خاص، فريدة من نوعها، تماثل طبيعة الحكومة الجامعة ما بين الطائفية والفساد والاستماتة دفاعا عن المحتل. هذه الهدية هي باقة مكونة من رؤوس اربع نساء سيتم تنفيذ حكم الاعدام بحقهن في ذلك الشهر. والمعروف ان حكومة الاحتلال قد قامت باعدام 65 عراقيا في العام الماضي وبعد توجيه تهم متعددة اليهم تراوح مابين السرقة والاختطاف والإرهاب.كما تم تنفيد احكام الاعدام في مختلف المدن العراقية بدءا من الموصل واربيل وانتهاء بالبصرة في جنوب العراق. وهذه الارقام المذكورة هي الارقام المعلنة من قبل حكومة الاحتلال والتي تدعي فيها أن محاكمات ما قد جرت، وهو ما يسخر منه الصحافيون والديبلوماسيون الباقون في العراق. ولاوجود لاحصائيات تبين عمليات الاعدام السرية واسبابها وظروف تنفيذها.كان العراقيون يطمحون علي الأقل الا يسمعوا خبر اعدام مواطن آخر بعد المآسي العديدة التي مروا بها في العقود الماضية، وان يتم الغاء عقوبة الاعدام جملة وتفصيلا، تفاديا لاحتمالات الكيد والخطأ من جهة وتفاديا لعقلية الإنتقام المدمرة للقيم الحضارية، وخصوصا في الجرائم السياسية. وها هو النظام الجديد بحكوماته المتعددة ورؤسائه الذين اتخذوا من الدين الاسلامي عمامة وعباءة اساءت الي كل ما هو موجود في الاسلام، والذين يدعون الدفاع عن حقوق الانسان، وتدمع عيونهم عند الحديث عن المعاناة وما لحقهم من ضرر جراء ظلم وتعسف النظام السابق واعداماته بلا دفاع او محاكمة، ها هم وبلا خجل يصدرون احكام الاعدام وينفذونها بدون تهمة واضحة ويعتمدون في معظم الاحيان علي اعترافات منتزعة من اشخاص تعرضوا للتعذيب والاهانة والتهديد وتم عرضهم علي شاشات التلفزيون بعد ذلك ليقدموا للمواطن العراقي مشهدا طالما حلم الا يراه في حياته. وكأنهم يريدون القول بان العراقي الرافض للظلم لا يمكن تطويعه الا بخوف العقاب العاجل عند أي تهمة ومصادرة حقه في الحياة. هذه هي ديمقراطية الانتقام، ش ديمقراطية من يبكي مأساته كضحية عقودا ليعود منتقما من اهله انفسهم، ديمقراطية من يرتدي وجه الجلاد حالما تتاح له الفرصة. ولماذا تعدم المرأة العراقية؟ تخبرنا منظمة العفو الدولية، وهي المنظمة العالمية المعروفة بانها لا تصدر بيانا او نداء لصالح اية جهة ما لم تتحقق تماما من صحة كل كلمة ستذكرها، تخبرنا في نداء لها اصدرته يوم التاسع من الشهر الحالي وموجه الي ذوي الضمائر الحية في العالم ان يسارعوا بالكتابة الي رئيس (الحكومة) العراقية جلال الطالباني والي أحد نوابه الثلاثة مطالبين بالعفو عن اربع نساء سيتم تنفيذ حكم الاعدام بحقهن في شهر آذار (مارس) المقبل. النساء هن سمر سعد عبد الله، عمرها 25 عاما، متهمة بالمشاركة في قتل أقارب لها. ولقاء كمر عمرها 25 عاما وتهمتها المشاركة في عملية اختطاف. أما وسن طالب البالغة من العمر 31 سنة وزينب فاضل، عمرها 25 سنة، فانهما متهمتان بقتل أفراد من الشرطة. قد يقول قائل بان النسوة المشار اليهن ارتكبن جرائم رهيبة ويستحقن الاحكام الصادرة بحقهن. ان منظمة العفو تشكك في الاحكام الصادرة لاسباب عديدة. فبالنسبة الي سمر، تشير المنظمة الي عدم معرفتها بما حدث لخطيبها وهو المتهم بالقضية وعلي الرغم من الغموض المحيط بالتهمة، تم رفض طعن التمييز في الحكم ضدها ومن المحتمل ان ينفذ الإعدام سريعا. أما لقاء كمر فانها الاخري معتقلة مع زوجها المتهم بنفس القضية ولم تستطع المنظمة الحصول علي مايوضح ملابسات الاتهام. وهناك مع لقاء كمر طفلتها التي ولدتها في المعتقل والبالغة من العمر عاما واحدا.أما وسن طالب وزينب فاضل اللتان حكم عليهما بالاعدام من قبل محكمة الجنايات المركزية في 31 اب (أغسطس) 2006 بتهمة القيام بقتل العديد من أفراد قوات الأمن العراقية في حي الفرات، فانهما أنكرتا التهم الموجه إليهما، وتصر زينب فاضل علي انها لم تكن موجودة في العراق اساسا في وقت الحادث وهي الاخري صحبة طفلتها البالغة من العمر ثلاثة اعوام. ولكي ابين سبب وقوفي ضد عقوبة الاعدام عموما وضد المرأة بشكل خاص ساستعير هنا بعض الفقرات من تصريح نشرته هيئة إرادة المرأة وهي عضو المؤتمر التأسيسي العراقي الوطني المناهض للاحتلال وبعنوان ( لا لعقوبة الإعدام لاسيما ضد المرأة). تقول الهيئة: ( في الوقت الذي تقر فيه هيئة إرادة المرأة مشروعية المقاومة الوطنية في مواجهة لا مشروعية الاحتلال، فإنها ترفض رفضا قاطعا كل أعمال العنف التي تطال المدنيين سواء نتج هذا العنف عن الدول والمليشيات أم نتج عن أي فئة مسلحة مهما كانت هويتها ومرجعيتها.ان حق الحياة حق مقدس أقرته الشرائع السماوية، وجعلت من مبدأ العفو عند المقدرة حدا أسمي للارتقاء بدافع الانتقام إلي قيمة العفو حدا إنسانيا متحضرا يتجاوز حدود العقاب العنيف. ان هيئتنا تنضم إلي الجهود التي تسعي إلي إبطال عقوبة الإعدام ضد الإنسان مهما كان جنسه وتحت أي دافع انتقامي أو عقابي جاءت العقوبة.وانطلاقا من الرؤية الفلسفية لحقوق المرأة التي تقرها الهيئة وتعمل علي تعميقها فإنها ترفض بشكل خاص تطبيق عقوبة الإعدام بحق المرأة لاسيما أنها المعنية مباشرة بحضانة النسل البشري والمحافظة عليه وتنميته. لذا لابد للعقلاء في أمتنا من أن يدركوا أن العنف لا يولد إلا العنف وبالمقابل فإن احترام الذات الإنسانية وحريتها وكرامتها واحترام حرية الأمم واستقلالها وحق الشعوب بتقرير مصيرها وحده ذلك يؤدي إلي إتباع السلم مبدأ ونهجا في الحراكين الاجتماعي والوطني).ولعل ما يثير السخرية في اصدار احكام الاعدام في العراق المحتل هو ان الجهة التي تصدر الاحكام هي ذاتها مسؤولة عن ارتكاب اكبر الجرائم واكثرها وحشية بالاشتراك مع القوات الغازية غير الخاضعة للقانون العراقي بل والمعصومة من العقاب مهما ارتكبت من جرائم ومذابح بحق المواطنين. وهي الجهة ذاتها التي تستجدي بقاء قوات الغزو علي اراضينا بدباباتهم واسلحتهم وانتهاكاتهم وسرقاتهم التي لا يفوقها كثرة وحجما غير سرقات (الحكومة) العراقية. وبدلا من ان يكون هدفها تنظيف نفسها مما علق بها من دماء الابرياء، ها هي حكومة العراق الجديد ترتكب نوعا آخر من الجرائم التي تحاول تسويقها بحجة تثبيت القانون وحماية المواطن. وهي تعرف جيدا بانها المسؤولة فعليا عن تفريغ العراق من عقوله وابنائه وتحويل المواطن عزيز النفس والكرامة الي مستجد يتلمس المساعدة والاحسان من بلدان صارت تغلق ابوابها في وجهه. وفي الوقت الذي تناشد فيه المنظمات الانسانية العالمية المجتمع الدولي لتقديم المساعدة للمواطنين العراقيين المهجرين داخل العراق نفسه بعد ان تجاوز عددهم المليوني نسمة والمهجرين الي خارج العراق وعددهم مليونان آخران، تحاول حكومة المالكي ان تتستر علي فضائحها باعتقالات المواطنين بالمئات يوميا ومداهمة البيوت وارتكاب الجرائم بابشع الطرق ومحاصرة المناطق السكنية بحجة تنفيذ خطة بوش الاستراتيجية. وهي الخطة الفاشلة حتي قبل تنفيذها ولسبب بسيط وواضح: ان حكومة الاحتلال وسادتها قوات الاحتلال قد غرقوا بدماء ابناء الشعب العراقي نساء ورجالا واطفالا الي حد الاختناق، وأن تخلصهم من مناهض واحد للإحتلال ثمنه إنخراط آخرين في مقاومته، ولن ينقذهم تنفيذهم لاستراتيجية بوش او اعدام النساء والرجال أو اعتقال الالاف من الشباب او الاعدامات العامة. وقد لانعرف من هو الذي سيوقع بشكل نهائي علي تنفيد احكام الاعدام بالنساء العراقيات الاربع، كما لم نعرف من هو الذي وقع علي مئات الاحكام الصادرة في السنوات الاخيرة، الا اننا نعرف جيدا بان اشباح الموتي وصراخاتهم وعذاباتهم ومآسي عوائلهم ستلاحق المسؤولين وتحاصرهم الي ابد الآبدين.

Hayfa Zanka




http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=7527/

Hayfa Zanka : Qui signera l’arrêt de mort des femmes innocentes condamnées à la peine capitale ?


Le gouvernement irakien fantoche prépare un cadeau d’un genre très spécial, aux femmes irakiennes, arabes et musulmanes, à l’occasion de la fête internationale de la femme, prévue chaque année le 8 mars. C’est un cadeau qui correspond très bien à la nature d’un gouvernement qui a réussi à allier confessionnalisme, corruption et défense acharnée de l’occupant. Le cadeau consiste en un bouquet de 4 têtes de femmes, condamnées à mort et qui seront exécutées au cours du mois de mars.
Il convient de rappeler que le gouvernement allié de l’occupant a exécuté 65 irakiens au cours de l’année dernière, pour des charges allant du vol, à l’enlèvement et au terrorisme. Ces exécutions ont eu lieu dans toutes les régions d’Irak, de Mossoul et Irbil au nord, à Bassora au sud. Les chiffres indiqués sont ceux rendus publics par le gouvernement fantoche qui prétend avoir organisé des procès, ce dont doutent les journalistes et les diplomates encore en poste en Irak. En fait il n’y a aucune statistique des exécutions sommaires, faites dans le secret, ni des charges retenues contre les accusés et encore moins des conditions dans lesquelles elles se sont faites.
Après toutes les tragédies qu’ils ont connues au cours des dernières décennies, les irakiens aspiraient à ne plus entendre parler d’exécution d’un seul de leurs concitoyens. Ils s’attendaient même à l’abolition définitive de la peine de mort, afin de se prémunir contre toute condamnation hâtive irréparable, surtout dans les crimes politiques et aussi pour rompre avec la culture de la vengeance, destructrice de toutes les valeurs de la civilisation.
Le nouveau régime et ses gouvernements successifs ont vidé l’islam de tout contenu et l’ont réduit à « un turban et une soutane » et ses membres, intarissables sur l’arbitraire, les exécutions sommaires et les violations des droits de l’homme sous l’ancien régime et inconsolables quand il s’agit de leurs calvaires personnels, prononcent sans la moindre pudeur des peines de mort dans des parodies de justice,sur la base d’aveux extorqués sous la torture, les mauvais traitements, les menaces et les humiliations ;aveux souvent publics,en direct à la télévision, ce que les irakiens ont espéré ne jamais revoir.
Le message est clair : faire comprendre à tout irakien qui refuse l’injustice, qu’il n’a qu’à courber l’échine s’il ne veut subir un sort pareil et perdre le droit à la vie. C’est la démocratie de la vengeance, de ceux qui se lamentent durant des décennies sur les injustices qu’ils ont subies en tant que victimes et qui reviennent pour se venger des leurs. La démocratie de l’ancienne victime qui se transforme en bourreau à la première occasion.

Pourquoi exécuter la femme irakienne ?

Amnesty International dont tout le monde connaît le sérieux et la minutie de son travail ainsi que la crédibilité de ses appels et de ses actions, a publié une « action » le 8 février, appelant les gens à écrire en urgence au président irakien Jalel Talabani et à l’un des 3 vice-présidents, pour réclamer l’amnistie de 4 femmes risquant d’être exécutées au mois de mars prochain. Ces femmes sont : Samar Saad Abdallah, 25 ans, accusée d’avoir participé au meurtre de proches, Liqa Omar Muhammad, 25 ans, accusée d’avoir participé à un enlèvement et, Wassan Taleb, 31 ans et Zainab Fadhel, 25 ans, accusées d’avoir participé au meurtre de policiers. Tout un chacun estimerait que ces femmes ayant commis des crimes graves, méritent bien leur sort.
Amnesty International émet des doutes sérieux sur l’équité des sentences et ce pour de nombreuses raisons. Ainsi pour Samar, A.I. observe que le sort de son fiancé et coaccusé dans cette affaire demeure inconnu, l’accusation est très floue, ajoutant que le pourvoi en cassation a été refusé ce qui l’expose à une exécution imminente. A.I. n’a pu obtenir d’amples informations sur les charges retenues contre Liqa Omar, détenue en même temps que son mari et coaccusé. Liqa est détenue en même temps que sa fille, née en prison et âgée d’une année.
Wassan Taleb et Zainab Fadhel, condamnées toutes les deux à la peine capitale par la cour criminelle le 31 août 2006, pour le meurtre de membres des forces de sécurité irakiennes à la cité de l’Euphrate, avaient démenti toute implication dans cette affaire. Zainab qui est aussi en prison avec sa fille de 3 ans, assure qu’elle était en dehors du pays au moment des faits.

Il me faut expliquer les raisons pour lesquelles je suis contre la peine de mort d’une façon générale et surtout quand elle vise les femmes. Je cite un communiqué du « Comité de la Volonté de la femme », membre du Congrès constitutif national irakien contre l’occupation », sous le titre : Non à la peine de mort et notamment contre la femme : « le Comité de la Volonté de la femme soutient la légitimité de la résistance contre l’illégitimité de l’occupation, et refuse catégoriquement tout acte de violence visant les civils, qu’il soit le fait d’un Etat, d’une milice ou de tout autre groupe armé de toute obédience ».
Le droit à la vie est un droit sacralisé par toutes les religions. Celles-ci ont fait du pardon, notamment quand la victime est à même d’obtenir réparation et de se venger, une vertu et une valeur humaine. Notre Comité soutient tous les efforts visant à abolir la peine de mort… ».
C’est de cette vision philosophique des droits de la femme que notre Comité a adoptée et qu’il entend approfondir que nous refusons la peine de mort et que nous la refusons davantage pour la femme parce qu’elle est la matrice de la vie et qu’elle a pour mission de la préserver et de la garantie pour l’éternité.
Il est donc absolument nécessaire pour nos sages d’admettre que la violence ne peut que conduire à la violence et que, par contre, le respect de la vie humaine, de sa dignité et de sa liberté ainsi que le respect de l’indépendance des peuples et de leur droit à l’autodétermination, sont les garants de la paix sociale dans notre pays et dans le monde.
Les condamnations à mort prononcées en Irak suscitent le mépris parce qu’elles sont le fait d’autorités responsables, avec une occupation illégale et non soumise au droit irakien, du plus grand nombre et des pires crimes commis dans le pays. Les autorités d’occupation échappent même à la punition quelque soient les crimes et les massacres qu’elles commettent en Irak. Les autorités irakiennes sont celles là même qui insistent pour le maintien des troupes d’occupation dans notre pays avec toutes leurs armes, leurs équipements lourds, leurs violations des droits humains et leur pillage des biens que seul dépasse celui du gouvernement.

Et alors que le devoir du gouvernement de ce nouvel Irak est d’agir pour se laver du sang des innocents, le voici qu’il est en passe de commettre un nouveau genre de crime en essayant de faire croire qu’il fait respecter la loi et défend le citoyen.
Ce gouvernement sait pertinemment qu’il assume l’entière responsabilité d’avoir vidé le pays de ses compétences et d’avoir réduit les fiers citoyens à quémander l’assistance et la charité de pays qui leur ferment leurs portes.
Au moment où les organisations humanitaires internationales réclament de la communauté internationale d’apporter son aide aux deux millions d’irakiens déplacés dans leur pays et aux deux autres millions contraints de le quitter, le gouvernement Maliki tente de camoufler son échec et sa compromission dans les crimes commis contre les enfants, les femmes et les vieillards, par les arrestations massives et l’exécution du plan Bush. C’est ce qu’il essaie de faire aussi en exécutant les quatre condamnées à mort. Mais sait-on qui signera leur arrêt de mort ? Saura-t-on jamais qui avait signé l’arrêt de mort dans les centaines de sentences de mort prononcées ces dernières années ?
Nous savons tous par contre, que les fantômes des morts, les cris et les lamentations des suppliciés et les drames de leurs familles pourchasseront à jamais les responsables*.
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Traduit de l’arabe par Ahmed Manai : www.tunisitri.net/
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* Ce bref rappel historique :
Un officiel étasunien confirme que Allawi avait abattu six personnes
21-04-2005
Sydney Morning Herald
Un ancien ministre du gouvernement jordanien a déclaré au New Yorker qu’un officiel étasunien lui avait confirmé que l’année dernière, dans un commissariat de police de Bagdad, le Premier ministre par intérim, Iyad Allawi, avait exécuté six détenus suspectés d’être des insurgés.
Cette affirmation est contenue dans un article de fond sur le profil du Dr Allawi, dans le numéro de cette semaine de ce magazine, par un journaliste étasunien, Jon Lee Anderson auteur de la Chute de Bagdad (The Fall of Baghdad) et correspondant régulier du New Yorker.
En écrivant sur ses recherches en Jordanie en décembre, Anderson évoque : « Un ministre du gouvernement bien connu m’a dit qu’un officiel étasunien avait confirmé que les meurtres ont eu lieu, en ajoutant : « Dans quel pétrin sommes-nous tombés ; - nous nous sommes débarrassés d’un fils de chien, seulement pour nous retrouver avec un autre ».
Le New Yorker a aussi révélé que Anderson était présent lors de l’interview fin juin, conduit par le correspondant en chef du Herald, Paul McGeough avec un homme qui avait affirmé avoir été présent lors des meurtres commis par le Dr Allawi.
Le Dr Allawi a nié ces allégations quand elles ont été publiées dans le Herald en juillet dernier.
Andeson écrit : « L’homme... a décrit comment Allawi a été amené auprès des sept détenus. Ils étaient contraints de se tenir contre un mur, leurs visages couverts, dans une cour du commissariat. Après que Allawi ait été informé des crimes qu’ils étaient supposés avoir commis, il a demandé un pistolet avec lequel il fit feu à la tête de chaque prisonnier. (Un de ses prisonniers a survécu). Par la suite déclara le témoin, Allawi avait déclaré aux présents, « Voilà comment nous devons traiter les terroristes ». Le témoin en question a dit qu’il approuvait ce que Allawi avait fait, en ajoutant que de toutes les façons après avoir été torturés pendant plusieurs jours, il était mieux pour eux qu’ils soient morts.


Sydney Morning Herald [Traduit par Alexandre MOUMBARIS]
L’article du New Yorker (en Anglais)

dimanche 18 février 2007

PETITON (texte en arabe)

We hope all endorse, distribute widely, organize and act. Please reply to hanaalbayaty@gmail.com

! إعدام لرحم العراق!
أوقفوا هذه الإعدامات

وسن طالب، 31 سنة؛ زينب فاضل ، 25 سنة؛ و لقاء عمر محمد، 26 سنة
يواجهن الموت شنقا في العراق. فجميعهن متهمات بـ "جرائم ضد الصالح العام" من قبل حكومة غير قادرة حتى على توفير الكهرباءوإن كانت قادرة على ملء الشوارع بالجثث. ان الثلاثة محتجزات في سجن الكاظمية في بغداد. اثنتان منهن محتجزات مع أطفالهن: فلقاء أنجبت ابنتها ذات العام الواحد في السجن. والثلاثة ينفين قيامهن بالجرائم التي سوف يشنقن من أجلها.
الفقرة الـ 156 من القانون الجنائي العراقي، والتي حوكمن بناء عليها، تنص على أن "أي شخص يؤتي فعلا عمدا بنية انتهاك استقلال البلاد أو وحدته أو أمن أراضيه يؤدي هذا الفعل، بحكم طبيعته ، إلى انتهاك يعاقب عليه بالموت". والآن تقوم الحكومة العراقية التابعة للإحتلال باتهام هؤلاء النساء بما ترتكبه هي من جرائم.
ان النساء الثلاثة لم يسمح لأي منهن بتوكيل محامي، كما ان المحاكمة التي حوكمن بها هي محاكمة غير شرعية حسب القانون الدولي. فالنساء الثلاثة هم في واقع الأمر أسيرات حرب لهن حقوق، نصت عليها اتفافية جنيف الثالثة. إن إعدام هؤلاء النساء الثلاث ليس فقط غير قانوني وإنما هو ايضا غير أخلاقي. ففي الوقت الذي تتجه فيه البشرية المتحضرة في كل مكان في العالم إلى نبذ عقوبة الاعدام، نجد ان القيادات الاقطاعية في العراق تحتفل بالاعدامات العلنية.
في بلد يفتقد بوضوح إلى وجود الدولة و وجود نظام قضائي، يستخدم الاحتلال وحكومته التابعة، كأي نظام قمعي على مدى التاريخ، يستخدم المحاكمات الصورية للقضاء على كل معارضة.
لا يجوز النطق بأي حكم قانوني في غياب الشروط الحضارية المتعارف عليها للمحاكمة، والتي يتمثل ابسطها في وجود والحق في تعيين المحامين.
إن نساء العراق هم الشهود على الحياة في العراق. على العكس من ذلك، نجد ان الحكومة الرجعية والمعينة من قبل الاحتلال الأمريكي لا تقدم سوى ثقافة الموت. فبينما ان العراق كان اكثر بلدان المنطقة تقدما فيما يخص حقوق النساء، نجد أن الاحتلال الأمريكي قد أدى إلى إلغاء كافة التشريعات الحامية للنساء.
لقد تسببت الولايات المتحدة الأمريكية في ترمل مئات الآلاف من النساء وحولت الحياة في العراق إلى صراع من أجل البقاء، ووضعت نساء العراق في مفترق طرق الموت، والآن أيضا، على المشانق.
النساء هن دائما أول وآخر ضحايا الحرب. إننا نتضامن مع كل أشكال المقاومة اللانهائية للنساء العراقيات، سواء كان ذلك المتمثل في مقاومتهن لثقافة الاغتصاب والتعذيب والقتل بواسطة الولايات المتحدة والقوى العراقية، أو في قدراتهن الهائلة على الاستمرار في الحياة في وسط الإبادة العرقية التي تقودها الدولة، أو في الحفاض كرامتهن وتحملهن وهن يحاولن أن يحافظن على ما يشبه الحياة الطبيعية بالنسبة لأطفالهن وأسرهن، أو في شجاعتهن في دفن أزواجهن وأبناءهن وبناتهن أو إخوتهن أو من خلال مقاومتهن المباشرة للاحتلال العسكري غير الشرعي والمهزوم.
إننا نطالب بالإفراج عن وسن و زينب و لقاء وكافة السجناء السياسيين في العراق. إننا نناشد كافة الأفراد والمنظمات والبرلمانات والعمال والنقابيين والدول أن تسحب اعترافها بالحكومة الطائفية العراقية المتحالفة مع الاحتلال. كما إننا نطالب بتنظيم الاحتجاجاتأمام كافة السفارات العراقية في كل مكان في العالم.

ليس هناك شرف في قتل النساء.
الاحتلال هو أعلى أشكال الديكتاتورية.
ليس هؤلاء النساء الثلاث اللاتي يجب ان يقدمن إلى المحاكمة، وإنما هذه الحكومة وأسيادها الأجانب.

هناء البياتي
يان دوجلاس
عبدالإله البياتي
إيمان السعدون
ديرك ادريائنسون
عايشة بركتي

samedi 17 février 2007

PETITION : arrêtez les exécutions

Déclaration de Hana Albayaty, Ian Douglas, Abdul Ilah Albayaty, Iman Saadoon, Dirk Adriaensens et Ayse Berktay
(14 février 2007)

Pendre les entrailles de l'Irak

Arrêtez les exécutions !


Wassan Talib, 31 ans, Zainab Fadhil, 25 ans, et Liqa Omar Muhammad , 26 ans, font face à une exécution imminente en Irak, toutes accusées d' "offenses envers le bien-être public" par un gouvernement qui ne peut même pas fournir l'électricité mais qui remplit les rues de cadavres. Toutes sont dans la prison de Al-Kadhimiya à Bagdad. Deux ont de jeunes enfants à leurs côtés. La fillette de 1 ans de Liqa est née en prison. Les trois femmes nient les accusations portées contre elles pour lesquelles elles risquent la pendaison.

Le paragraphe 156 du Code pénal irakien, en vertu duquel elles ont été jugées, dit: "Toute personne qui commet volontairement un acte avec l'intention de violer l'indépendance du pays ou son unité ou la sécurité de son territoire et dont l'acte par sa nature, mène à cette violation est passible de la peine de mort". Le gouvernement "fantoche" irakien accuse ces femmes de ses propres crimes.

Aucune des trois femmes n'a eu la permission de voir un avocat. Elles ont subi des procès qui sont illégaux en vertu du droit international. Toutes trois sont des prisonnières de guerre dont les droits sont protégés en vertu de la Troisième Convention de Genève. Leur exécution ne serait pas seulement illégale et sommaire, elle serait totalement immorale. A travers le monde, la civilisation méprise la peine de mort pendant que les dirigeants féodaux de l'Irak présentent les exécutions comme un spectacle public.

Dans un pays où il n'y a de toute évidence ni Etat ni système judiciaire, l'occupation et son gouvernement fantoche utilisent, comme tous les régimes répressifs à travers l'histoire, de faux tribunaux pour exterminer leurs opposants. Aucun jugement légal ne peut être émis alors que les conditions civilisées pour une procédure équitable ne sont pas en place, la moindre étant la présence et la sécurité des avocats.

Les femmes irakiennes témoignent de la vie de la nation irakienne. Par contre, le gouvernement installé par les Etats-Unis, par ses tendances rétrogrades, n'impose qu'une culture de mort. Alors que l'Irak était l'état le plus progressiste de la région concernant les droits de la femme, avec l'invasion étatsunienne, toute cette législation de protection a été annulée. Les États-Unis et leurs conspirateurs locaux, en créant des centaines de milliers de veuves et en réduisant la vie en Irak à une lutte pour la simple survie, ont placé les femmes en ligne de mire, et maintenant sur la potence.

Les femmes sont toujours les premières et les dernières victimes de la guerre. Nous célébrons les innombrables actes de résistance des femmes irakiennes, que ce soit leur résilience face à une culture de viol, de torture et de meurtre par les forces étasuniennes et irakiennes, leur courage de continuer à donner la vie au cœur d'un génocide sponsorisé par l'État, leur dignité alors qu'elles essaient de maintenir un semblant de normalité pour leurs enfants et leur famille, leur courage alors qu'elles enterrent leur mari, leurs fils, leurs filles ou leurs frères, ou en action directe contre une occupation militaire illégale et dont l'échec est patent.

Nous réclamons la libération de Wassan, Zainab et Liqa et de tous les prisonniers politiques en Irak. Nous demandons à toute personne, organisation, parlement, travailleur, syndicat et État de cesser de reconnaître ce gouvernement irakien pro- occupation et sectaire. Nous appelons à des protestations immédiates devant toutes les ambassades irakiennes à travers le monde. Il n'y a pas d'honneur à assassiner les femmes. L'occupation est la plus haute forme de dictature. Ce ne sont pas ces trois femmes qui devraient être poursuivies : c'est ce gouvernement et ses maîtres et bailleurs étrangers.

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Veuillez répondre à l'adresse suivante : hanaalbayaty@gmail.com