lundi 28 mai 2007

femme otage.


Femme otage !


Communiqué de l’Association des Oulémas musulmans d’Irak :
Irak : En l’absence du père, on prend la femme ou l’enfant !
27/05/07

Dans un communiqué daté du 27/05/07, le service d’information et de la culture de l’Association des Oulémas en Irak, dénonce la prise en otage de Ouhoud Ahmed Zaïdane, à la place de son mari, absent de la maison lors de la descente des troupes d’occupation.
Voici le texte du communiqué :
« Les forces d’occupation usaméricaines ont commis, aujourd’hui, un nouveau crime inqualifiable dans la série des crimes perpétrés contre le peuple irakien et consistant à la prise en otage d’une dame dans la circonscription de Madaïne, à la place de son mari, absent de la maison. Il s’agit d’une nouvelle tentative destinée à briser la résistance du peuple irakien, de l’humilier et de le contraindre à la soumission.
L’Association des Oulémas musulmans d’Irak, dénonce ce crime abject, contraire à toutes les traditions et à tous les usages dans la société irakienne et toutes les sociétés humaines et en violation de tous les droits humains et réclame la libération immédiate et sans condition de l’otage. Les troupes d’occupation ainsi que le gouvernement actuel assument l’entière responsabilité de tout ce qui pourrait arriver à l’otage Ouhoud Ahmed Zaïdane.
L’Association des Oulémas en appelle à la communauté arabe et internationale ainsi qu’à leurs organisations des droits humains pour prendre acte de la situation alarmante en Irak et agir afin de mettre fin à l’occupation.
http://www.iraq-amsi.org/news.php?action=view&id=16812&73fb2a1e2f590cf298db5eec2920d560/
La prise en otage de l’épouse, d’un enfant ou de tout autre proche d’un résistant pour contraindre ce dernier à se rendre, est pratiquée couramment par les troupes d’occupation usaméricaines en Irak.
Ainsi, l’Agence Quds press à Bagdad rapporte, en date du 03/ 04/ 2007, que les forces d’occupation usaméricaines, ont arrêté un écolier de 9 ans pour avoir dit innocemment que son père était dans l’armée islamique. Cela s’était passé dans une école de la circonscription de Karma, où les soldats usaméricains étaient passés pour distribuer des bonbons et des jouets aux enfants et essayer par la même occasion de leur poser un certain nombre de questions : que pensez-vous de la résistance ? Que fait ton père et autres…
A la question, ton père te rapporte-il des jouets et que fait-il, le petit Ahmed Fadhel Abdallah Jemili, 9 ans, a répondu que son papa était dans l’armée islamique et qu’il ne lui rapportait pas de jouets.
Aussitôt l’enfant est enlevé de son école par les troupes d’occupation qui ont chargé le directeur de faire savoir à la famille que l’enfant ne serait relâché qu’à la condition que son père se rende !

Ces pratiques criminelles remontent même aux premières semaines de l’occupation de l’Irak, comme le montre ce communiqué, passé inaperçu à l’époque, tant le monde était convaincu que les anglo- usaméricains, étaient venus en Irak en libérateurs et qu’ils ne ne pouvaient se comporter comme de vulgaires preneurs d’otages.


OtagesBagdad : Samir El Haddad- islamonline.net/12/09/04


Les Brigades Salah- Eddine El Ayoubi (Saladin), aile militaire du Front Islamique de la Résistance Irakienne (JAMA), se sont engagées à donner une leçon inoubliable aux forces américaines d’occupation pour leur prise en otages de femmes Irakiennes, parentes de résistants, dans la région de Latifia (70km, au sud de Bagdad). Les troupes d’occupation exigent, pour la libération des femmes otages, que les résistants se rendent dans les plus brefs délais. C’est le contenu d’un communiqué des Brigades Saladin daté du 08/09/04, parvenu à islamonline en date 12/09/04. Le communiqué a rappelé que les troupes d’occupation ont pris en otage dans cette région, une femme et ses trois filles le 26/08/04. Les soldas américains ont demandé aux habitants de faire passer le message aux familles, que ces femmes, qui appartiennent à la tribu Jannabine, ne seraient libérées que si les combattants qui leur sont proches, se rendaient avec armes et bagages aux troupes d’occupation. Dans leur communiqué, les Brigades Saladin ont ajouté que cette prise d’otages s’était déroulée à la suite des coups sévères, portés par la résistance aux forces d’occupation et l’échec de ces dernières à venir à bout des Moudjahiddines. « C’est un acte vil et lâche qui démontre que ces gens n’ont plus aucun sens de l’humanité et qu’ils sont incapables d’affronter les lions de la résistance sur les champs de bataille », ajoute le communiqué.


Appel aux résistants :


Le communiqué conjoint des brigades Saladin et de Thawrat Al-Achrine ( la Révolution de 1920 : une autre branche de la Résistance Irakienne ), a appelé tous les Moudjahiddines à donner une leçon inoubliable aux occupants et à venger l’honneur des femmes musulmanes, ajoutant « Il est temps que tous les irakiens, sunnites, chiites, arabes, kurdes, armée et police, se lèvent comme un seul homme, pour défendre l’honneur de nos femmes. La vie n’a aucune valeur si l’honneur de nos femmes est bafoué ». Le Front Islamique de la Résistance Irakienne , réunit de nombreuses branches de la résistance, depuis quatre mois. Un autre site Internet a diffusé un communiqué attribué à un groupe dénommé « Ansar Addawahiri », demandant au gouvernement italien de s’engager à libérer les femmes Irakiennes détenues par les forces américaines, contre des informations sur le sort des deux Italiennes, Simona Torita et Simona Paris, prises en otage depuis le 7/9/04.


Précédents américains :


Ce n’est pas la première fois, que les troupes d’occupation américaines, prennent des femmes en otage en Irak. Au début de l’occupation, elles avaient pris en otage des femmes proches des personnalités de l’ancien régime poursuives par l’occupant. Il en a été ainsi pour les deux épouses de l’ancien vice-président, Izzat Ibrahim, dont une seule a été libérée en mai 2004. On ne connaît pas encore le sort de la seconde. Selon des sources islamiques et les familles, le nombre de femmes détenues dans les prisons américaines en Irak, est estimé à 15. Elles sont toutes accusées d’apporter leur soutien à la résistance. Le journal Britannique The Guardian du 12/ 05/04 a révélé que les américains avaient libéré la plupart des femmes détenues suite au scandale de la prison de Abou Gharib. The Guardian ajoute que les prisonnières étaient détenues en isolement 23 heures sur 24 et qu’il détenait des photos de soldats américains en train de violer des détenues ou de les photographier nues.

Pour lire l'article en arabe cliquer [url=
http://www.islamonline.net/Arabic/news/2004-09/12/article10.shtml]/ICI


Traduit de l’arabe par Ahmed Manaï : http://www.tunisitri.net/

jeudi 3 mai 2007

campagne contre la lapidation de femmes au Kurdistan



Campagne Internationale contre le meurtre
et la lapidation de femmes au Kurdistan


Signez la pétition : cliquez ici

Doa Khalil Aswad, 17 ans, lapidée en public
parce qu'elle aimait un jeune homme
d'une autre religion

Le 7 avril 2007, Doa Khalil Aswad, une jeune fille âgée de 17 ans a été lapidée à Bashiqa près de Mossoul (Irak). Cet assassinat a été commis par les hommes de son clan appartenant à la communauté religieuse yézidi. Cette jeune fille a été condamnée par sa famille parce qu’elle aimait un jeune arabe issu de la communauté musulmane. La lapidation a été commise en pleine journée sans que la police kurde se soit sentie obligée d’intervenir.

Plusieurs organisations mais aussi des féministes et des personnalités irakiennes et kurdes viennent de lancer une campagne internationale pour dénoncer ce meurtre horrible en exigeant que les assassins soient jugés et punis et que le gouvernement régional kurde prenne les mesures nécessaires en protégeant réellement les femmes contre toutes ces violences.

Au Gouvernement Régional Kurde
Campagne Internationale contre la lapidation des femmes au Kurdistan
Condamnons la lapidation de Doa Khalil Aswad, condamnée à mort pour être tombée amoureuse ! Doa a été lapidée à mort dans le centre ville de Bashiqa, devant des centaines de personnes. Alors présentes sur le lieu du crime, les autorités n’ont fait aucun geste pour empêcher ce crime. En agissant de la sorte, elles ont une très lourde responsabilité. Doa était une jeune fille de 17 ans dont le clan appartient à la communauté religieuse yézidiste. Lorsque son clan a appris qu’elle était amoureuse d’un jeune musulman qui lui avait rendu visite, il dépêcha quelques hommes pour la capturer et la lapider publiquement. Cela s’est passé le 7 avril 2007 dans la ville de Bashiqa près de Mossoul (Irak). En Irak et au Kurdistan d’Irak, les femmes sont opprimées et sont considérées ne faisant pas partie de l’humanité. Les droits qu'elles ont, sont insuffisants. Les assassinats, les suicides et les violences contre les femmes font partie de la réalité quotidienne dans cette région. Pourtant un crime de cette nature (lapidation en public en toute impunité) est quelque chose de nouveau au Kurdistan d’Irak, et montre bien que de tels crimes sont actuellement tolérés. Les assassins de Doa sont toujours en liberté.L'échec du gouvernement pour protéger les femmes et mettre en place des lois contre les meurtriers crée une situation où des milliers de femmes sont victimes de crimes soi-disant « d'honneur ». La violence augmente et est la conséquence directe de l’importance des traditions patriarcales et religieuses.Nous condamnons fermement cet acte barbare et appelons toutes les organisations pour les droits humains et les droits des femmes, tous les partis politiques et activistes du Kurdistan et du monde entier à condamner ce crime. Au XXIe siècle, que de tels crimes puissent avoir lieu en plein jour n'est pas seulement une honte pour toute la société, c'est une honte pour le gouvernement kurde actuel qui est incapable de protéger les femmes de telles pratiques inhumaines et obscurantistes. La lapidation de Doa Khalil Aswad crée un dangereux précédent et il faut s’attendre à ce que de plus en plus de femmes soient victimes de lapidation. Nous tenons le Gouvernement régional du Kurdistan pour responsable de la protection des femmes et de leurs vies dans la région, et affirmons qu'il doit mettre fin aux brutalités et violences contre les femmes.
Aussi, les signataires demandent :

- Que le Gouvernement régional kurde juge et punisse les assassins ;

- Que le Gouvernement régional kurde mette en place une législation contre la terreur, les meurtres et l'oppression des femmes et qu'il punisse les criminels ;

- Pour éviter que ce crime barbare devienne une norme et une pratique dans la société kurde, le Gouvernement régional kurde doit criminaliser la lapidation.
Initiatrices et initiateurs de la campagne :
Houzan Mahmoud : représentante à l'étranger de l'Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak (OWFI) et coordinatrice de la campagne
Raga Rauf : écrivain, militante pour le droit des femmes et coordinatrice de la campagne
Samera Mohammed : éditrice de Rasan, journal pour femmes au Kurdistan.
Yanar Mohammed : Présidente de l'Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak
Aram Ali : coordinateur du site kurde http://www.bopeshawa.com/
Baker Ahmad : écrivain et poète
Dler Colnadar : membre du bureau exécutif de l'organisation CHAK
Omar Faris : coordinateur du site kurde http://www.kurdsitannet.org/
Dina Nammi : Campagne Internationale contre les Crimes d'Honneur
Amal Almas : Ligue des Femmes Irakiennes, Gothenburg, Suède
Fédération des Syndicats et Conseils Ouvriers d'Irak, représentant(e)s du Kurdistan
Chro Sabir : directrice de l'organisation de femmes Rasan au Kurdistan
Hana Shwan : journaliste et militante des droits des femmes au Kurdistan
Hamza Abd : Maison de la Culture irakienne à Gothenburg, Suède


Pour joindre cette campagne et affirmer votre soutien, merci de contacter :
Houzan Mahmoud, houzan73@yahoo.co.uk
et Rega Rauf, rega_rauf@yahoo.com

La dépeche d'Amnesty international sur la lapidatation de Doa Khalil Aswad
http://web.amnesty.org/library/Index/ENGMDE140272007

Lire le rapport d'Amnety International sur la situation des femmes en Irak : http://web.amnesty.org/library/Index/ENGMDE140012005?open&of=ENG-IRQ

Photographies de la manifestation à Erbil (Irak), sur le site de la Coalition internationale contre le crime d'honneur :
index.php-name=News&file=article&sid=1590

mardi 1 mai 2007

une solution pour des milliers de veuves et dizaines de milliers d'orphelins


Une solution pour des milliers de veuves et

des dizaines de milliers d’orphelins : Amman


Alquds Alarabi : 27 avril 2007

Un projet initié par des personnalités, des organisations civiles et des mouvements musulmans en Irak, Syrie, Palestine et Jordanie est en train de mûrir et de connaître un début de réalisation. Il s’agirait de donner un père de substitution aux orphelins en donnant des époux aux veuves éplorées par la perte de leur mari dans la guerre et les conflits actuels en Irak.
Le projet, en conformité avec les traditions musulmanes, s’est imposé par lui-même à la suite du refus de centaines de veuves de martyrs en Irak et en Palestine d’accepter les dons de qui que ce soit.
Les personnalités et les responsables des organisations à l’origine du projet sillonnent actuellement l’Irak et la Jordanie afin de faciliter la rencontre de veuves et de filles de martyrs avec des hommes, disposés à les épouser, à assurer un foyer à leurs enfants et à reconstruire des familles broyées par la machine de guerre sioniste et étasunienne. Le projet envisage d’installer ces nouvelles familles dans les pays du voisinage qui jouissent d’une certaine stabilité et de leur garantir les conditions économiques et sociales d’une stable.
Selon une source proche du journal Aquds Alarabi à Bagdad, le Wakf sunnite est en train de dresser des listes des noms des veuves et filles de Chouhadas, morts dans les actions de résistance, afin de déterminer celles qui seraient prêtes à adhérer à cette formule nouvelle de mariage. Il s’agit par la suite de trouver à chacune d’elles le mari qui convient, c'est-à-dire celui qui serait prêt à assumer les charges qui découlent de son engagement, notamment la prise en charge des enfants de la veuve. Le contrat de mariage entre les deux partenaires se ferait à Damas et serait par la suite archivé auprès des instances juridiques musulmanes à Amman ou dans les villes palestiniennes.
Les hommes préposés à ce mariage à caractère militant, devraient disposer de moyens économiques et s’engager par contrat à prendre en charge tous les membres de la famille du martyr et non pas quelques uns seulement. Il semble que certains contrats de mariage de ce genre, appelé Zawaj Assoutra ou mariage de protection, aient été déjà signés dans les capitales citées surtout au vu des conditions dramatiques des familles des chouhadas en Irak et en Palestine.
L’organisation du Wakf sunnite (biens religieux) à Bagdad coopère dans ce projet avec des personnalités proches des frères musulmans en Jordanie ainsi qu’avec des organisations humanitaires proches du mouvement Hamas en Palestine. La plupart du temps les propositions de mariage sont faites aux veuves ou aux jeunes filles de Chahid les plus démunies et prêtes évidemment à y adhérer. Sont considérées familles de Chahid, les femmes et les jeunes filles dont le père est mort au combat contre les troupes étasuniennes en Irak et israéliennes en Palestine, ainsi que celles dont le père a été assassiné par la milice Mahdi en Irak. Rappelons que l’armée Mahdi dispose d’une unité qui s’est spécialisée dans l’élimination des sunnites dont l’épouse était chiite.
Les premières expériences, réalisées jusqu’ici avec des veuves ayant des enfants en bas âge et ne disposant pas de familles élargies capables de les prendre en charge, semblent concluantes. Il faut dire que certaines organisations humanitaires proches des frères musulmans en Jordanie et en Palestine et notamment à Gaza, ont une certaine maîtrise de ces pratiques puisque expérimentées depuis des décennies. Les premiers projets de mariage de ce genre ont été réalisés entre des Jordaniens et Palestiniens résidant en Jordanie et des veuves de combattants Bosniaques et Tchétchènes.
Dans ces conditions, la plupart des hommes préposés à contracter ce genre de mariage reçoivent un capital départ offert par des organisations humanitaires ou des bienfaiteurs privés afin de faire face à leurs premiers engagements.
D’autre part et pour la première fois dans leur histoire, les islamistes jordaniens ont développé un projet d’éducation sexuelle des femmes et des jeunes filles. Des ateliers de travail ont été organisées à l’attention des jeunes filles pratiquantes par l’organisation musulmane Al Afaf () la plus importante organisation musulmane jordanienne préoccupée par le mariage aux normes de la Chari ’â.
Dans ces ateliers d’éducation sexuelle, les femmes se réunissent avec des femmes spécialistes pour parler librement et franchement des problèmes sexuels notamment des maladies sexuelles, du sida et des pratiques sexuelles "non hygiéniques" selon les initiatrices de ce projet.

http://www.alquds.co.uk/archives/2007/04Apr/27AprFri/qds04.pdf/
Traduit de l’arabe par Ahmed Manai
http://www.tunisitri.net/