samedi 10 octobre 2009

JUSTICE POUR L'IRAK


JUSTICE POUR L’IRAK


Plainte contre quatre Présidents US et quatre Premiers Ministres britanniques pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et Génocide en Irak

Pour diffusion immédiate

(Français)

MADRID : 7 octobre 2009

Le parlement espagnol, va confirmer, aujourd'hui, la décision, déjà prise sous la pression de puissants gouvernements accusés de crimes graves, visant à restreindre la législation espagnole de la compétence universelle.

Hier et avant le changement de la loi, une plainte a été déposée auprès de l'Audiencia Nacional, contre quatre présidents des États-Unis et quatre premiers ministres du Royaume-Uni, pour incitation et/ou, complicité à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et de génocide en Irak.

Cette plainte juridique a été déposée contre George HW Bush, William J. Clinton, George W. Bush, Barack Obama H, Margaret Thatcher, John Major, M. Anthony Blair et Gordon Brown et présentée par des Irakiens et d'autres qui sont solidaires avec le peuple irakien et pour la défense de leurs droits et du droit international.

Irak: 19 ans de destruction programmée

La destruction programmée - ou le génocide - de l'Irak, en tant qu'État et nation, qui se perpétue depuis 19 ans, combinant un régime de sanctions draconiennes, jamais conçu auparavant et qui a conduit à la mort de 1,5 millions d’irakiens, dont 500.000 enfants, avec une guerre d'agression qui a conduit à la mort violente de plus d'un million d’irakiens supplémentaires.

La destruction programmée de l'Irak a délibérément inclus ses systèmes d’adduction d’eau potable et d'assainissement des eaux usées, ainsi que le système de santé de la population civile.

Depuis 1990, des milliers de tonnes d'uranium appauvri ont été lâchés sur l'Irak, conduisant dans certains endroits, à une augmentation de 600 pour cent (600%) des cas de cancer et de leucémie, en particulier chez les enfants.

Au cours de la première guerre du Golfe ainsi que lors de la guerre «choc et effroi» en 2003, qui avait débuté par une campagne aérienne menaçant le pays de "destruction totale", les vagues de bombardements disproportionnés ne faisaient aucune distinction entre les cibles militaires et civiles. Ainsi des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des églises, des abris, des zones résidentielles et des sites historiques ont été totalement détruits.



Le plan de destruction de l'Irak comportait aussi le soutien, le financement et l'organisation de milices armées confessionnelles et ethniques, dans le but de diviser l'Irak en trois entités, confessionnelles et ethniques, par la terreur de la population.

Depuis 2003, quelque quatre millions sept cents mille (4,7 millions) irakiens - un cinquième de la population - ont été déplacés de force.

Sous l'occupation, les enlèvements, les meurtres, les extorsions, les prises d’otages et la mutilation sont devenus endémiques, et visent indistinctement les hommes, les femmes et même les enfants et les personnes âgées.

La destruction de l’Irak a visé le démantèlement délibéré de l’Etat et ce par l’incitation, ou, au moins, le refus d’empêcher les pillages, de même qu’en se livrant à des persécutions idéologiques, ayant entraîné les liquidations physiques, les assassinats extrajudiciaires, l'emprisonnement de masse et la torture, des baasistes, toute la classe éduquée de l'appareil d’Etat, ainsi que des minorités religieuses et linguistiques et des sunnites arabes. Ceci a entraîné l'effondrement total des services publics, du système économique, conduit à la guerre civile et à la généralisation de la corruption.

En plus de tout ce qui précède, le riche patrimoine historique de l'Irak, archéologique et culturel unique dans son genre, a été délibérément détruit.
Les gouvernements successifs des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ont tout fait pour diviser l’Irak. Ils ont utilisé la force militaire pour imposer au pays un gouvernement et un système politique favorables à l’occupation et liés aux conceptions stratégiques américaines et britanniques.

Ces gouvernements se sont engagés dans le pillage massif des ressources naturelles irakiennes et tenté de privatiser ce qui est le bien et la richesse de la nation irakienne.


L'humanité en danger


Ce qui précède constitue juste un résumé succinct des horreurs que l'Irak a endurées, par suite de mensonges que seuls des gouvernements lâches et des médias complices ont pu croire.

En 2003, des millions de gens à travers le monde se sont mobilisés pour s’opposer aux plans des USA et de la Grande Bretagne. En s’obstinant à exécuter leurs plans, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une guerre d'agression illégale pour laquelle personne n’en a répondu jusqu’ici.

Chacune des personnes citées dans ce cas, a joué un rôle clé dans la destruction intentionnelle de l'Irak. Elles ont d’un commun accord, organisé, encouragé, toléré, rationalisé, exécuté et /ou perpétué ou excusé cette destruction sur la base de mensonges et d’intérêts stratégiques et économiques étroits, et contre la volonté de leurs propres peuples. Permettre à ces gens d'échapper à leur responsabilité et de jouir de l’impunité signifie que de telles actions sont en mesure de se répéter ailleurs.

Aujourd'hui, il est impératif de demander des comptes aux USA et à la Grande Bretagne pour les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et de génocide perpétrés en Irak parce que chaque victime irakienne a droit à la justice et que tous les responsables doivent rendre des comptes.

Nous sommes en présence d’actes immoraux et illégaux, contraires aux principes de souveraineté nationale, de paix et de sécurité consacrés par l'ordre international.

Attendu que le système officiel de justice internationale se soit fermé devant les souffrances des victimes de l'impérialisme, nous essayons par cette plainte, d'ouvrir une brèche par laquelle la conscience de l'humanité pourrait exprimer sa solidarité avec les victimes des crimes impérialistes pour que justice leur soit rendue.


Comité pour la Justice pour l'Irak

Hana Al-Bayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal

34 657 52 70 77 ou +20 10 027 7964 (anglais et français) hanaalbayaty@gmail.com



Dr Ian Douglas, Comité exécutif, BRussells Tribunal, coordonnatrice, Initiative internationale pour connaître du génocide en Irak

+20 12 167 1660 (Anglais) iandouglas@USgenocide.org



Amanda Nuredin, +34 657 52 70 77 (espagnol) justiciaparairak@gmail.com



Abdul Ilah Albayaty, Comité exécutif, BRussells Tribunal

33 471 461 197 (arabe) albayaty_abdul@hotmail.com







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Traduit de l’arabe par Ahmed Manai : tunisielibre@yahoo.fr



1 commentaire:

muriel najia a dit…

Un grand bonjour de la France à tous mes amis irakiens, que justice soit rendue pour tous ces crimes.
A tous ce qui lisent ce blog, faites passer l'info, reproduisez cette adresse et ces articles sur les sites d'info alternatives où l'info n'est pas censurée (par exemple: alter info, c4n, ...)car on ne parle pas assez de ce que le peuple irakien continue à subir. Consultez aussi le site du journaliste suisse Michel Colon pour vous faire une idée juste de la colonisation monéto-guerrière que subisse les peuples arabes, Que Dieu les aide, qu'ils s'unissent pour résister au nouvel ordre mondial et construire une démocratie qui défendra, mieux que l'occident, le droit d'exister, le droit de penser, le droit d'aimer.