mardi 16 juin 2009

les organisations de la Résistance Irakienne mandatent Cheikh Hareeth Al Dhari...


Des organisations de la Résistance irakienne mandatent le Cheikh Hareeth Al-Dhari pour parler et négocier en leur nom !



Hussein Al-Mouadhidi

01-06-2009



Ce grand navire qu'est l'Irak ressemble aujourd'hui à l'arche de Noé. Il a besoin d'un homme à la sagesse de Noé pour le conduire à bon port. Ceci exige de tous qu'ils abandonnent leurs différents et leurs litiges et que tous ensemble, c'est-à-dire toutes les composantes de la résistance mettent un terme à ce qui les désunit, baissent le plafond de leurs exigences, dès lors que leur objectif à tous est le même, c'est-à-dire défendre l'islam et libérer l'Irak.

Il n'y a aucun doute que la présence d'une personnalité politique représentative de toutes les composantes de la résistance va accélérer le processus de libération, donner plus de crédit à la résistance et faciliter sa promotion et son acceptation dans les instances arabe, musulmane et internationale, ce dont elle a un grand besoin, surtout actuellement.

Certaines organisations résistantes et combattantes ont fini donc par régler leurs problèmes internes et aplanir leurs différents, dépasser leurs litiges et s'engager dans une action unitaire qui n'exclura que ceux qui ont donné la preuve de leur inféodation ou de leurs contacts avec l'occupant ou ses représentants de la zone verte. Tous ceux qui se sont opposés à l'occupant les armes à la main feront partie de cette nouvelle organisation. Mais il faudrait bien admettre que les meilleurs guerriers ne feront pas forcément les meilleurs dirigeants politiques du pays et qu'il n'est pas nécessaire que ces derniers aient porté les armes et lutté contre l'occupant.

C'est sans doute pour ces raisons que ces organisations de la résistance aient choisi de confier cette mission à un homme qui a souvent donné la preuve de sa compétence et de ses grandes capacités à diriger, de son sens inné de la responsabilité et de la raison d'Etat et qui a agi, en toute circonstance, en fonction des intérêts de la nation et non pas d'une organisation ou d'une confession.

Il est incontestable que l'une des raisons qui ont permis à l'occupation de perdurer, c'est l'absence d'une instance politique en mesure de parler au nom de l'ensemble des organisations de la résistance armée. Cette situation doit cesser pour ôter toute excuse à tous ceux qui hésitent à soutenir la résistance ou la critiquent pour l'absence d'un projet unitaire.

Cela semble acquis avec la décision d'un certain nombre d'organisations résistantes de charger le Cheikh Al-Dhari de la mission de "parler en leur nom dans toutes les instantes internationales, de négocier et de défendre le sang pur des martyrs qui a abondamment irrigué la terre irakienne, les lions indomptables qui ont été faits prisonniers, l'honneur bafoué et les biens spoliés", selon les termes du communiqué.



Texte du communiqué



Louange à Allah; A Lui nous rendons Grâce; Nos prières et nos salutations sur Son Prophète Mohammed, Sa famille bénie et tous ses compagnons!



Il est du devoir des nobles irakiens de savoir que nous ne sommes opposés à l'ennemi les armes à la main que pour accomplir le devoir sacré de repousser les conquérants et que nous n'avons cherché ni les honneurs ni des intérêts personnels.

Ce faisant, nous savions pertinemment que la voie que nous avions choisie était semée d'embûches et pleine de difficultés parce qu'elle est la voie menant au paradis éternel, en compagnie des Prophètes, des Justes, des martyrs et des Saints. Le prix à payer pour y parvenir est forcément élevé et exige au minimum l'abandon de toutes les ambitions personnelles liées à la vie sur cette terre.

Après ces longues années difficiles et les dures épreuves subies par le vaillant peuple irakien et qui donnent la juste mesure de la volonté de ses hommes, de leur foi, de leur ténacité et de leur combattivité,

Après aussi les multiples victoires portées sur l'ennemi et qui l'ont acculé à subir une cuisante défaite,

Après les multiples sacrifices des hommes qui ont choisi la mort pour que vive leur peuple alors que les hypocrites se délectent des avantages de l'occupation,

Nous voici donc déterminés, avec notre foi inébranlable en Dieu, à accomplir avec Son aide, une action que nous croyons servir notre cause et celle de notre peuple, dans ce monde et dans l'Au- de-là:



Nous:

Le Front du Jihad et du Changement en Irak,

Les Ligues irakiennes du Jihad

L'Armée des Moudjahidines- Mourabitines

L'Armée de l'Imam Ahmed Ibnou Hanbel



1) Déclarons notre confiance dans Cheikh Hareth Al- Dhari, Secrétaire général de l'association des Oulémas musulmans en Irak, pour avoir connu sa combattivité, sa pugnacité, sa fidélité aux principes, son soutien illimité au Jihad et à la résistance, malgré toutes les pressions qu'il a subies et continue à subir.

Nous le considérons comme le gardien fidèle des principes et des choix fondamentaux du Jihad et de la résistance irakienne et l'homme courageux aux positions justes et indéfectibles qu'il n'abandonne pas même au prix de sa vie.



2) Nous mandatons le Cheikh Al-Dhari pour parler en notre nom et négocier en notre lieu et place dans les affaires politiques nous concernant et de nous représenter dans toutes les instantes internationales, de négocier et de défendre le sang pur des martyrs qui a abondamment irrigué la terre irakienne, les lions indomptables qui ont été faits prisonniers, l'honneur bafoué et les biens spoliés.



3) Nous chargeons noble Cheikh, d'une très haute mission qui s'ajoutera au poids de ses autres responsabilités, convaincus qu'il est capable de l'assumer parce que la mission sacrée du Jihad ne peut être confiée qu'à ceux qui en sont dignes.

Convaincus d'autre part que vous accepteriez ce mandat, noble Cheikh, nous vous promettons, en ce qui nous concerne, de demeurer en permanence fidèles à notre engagement.

Nous implorons le Tout Puissant, de vous venir en aide pour servir Sa religion et vous soutenir dans votre quête de la vérité en espérant que tous les Irakiens fidèles à leur patrie s'entendent sur un projet de libération du pays de la malfaisance des infidèles, des hypocrites et des prétentieux et pour que l'Irak redevienne libre au sein de l'oumma arabe et musulmane, digne et fier et serve d'asile à tous ceux qui réclament sa protection.

Allahou Akbar. Il est notre maître et les infidèles n'ont point de maître!



1) Le Front du Jihad et du Changement en Irak, composé de: Les Phalanges de la Révolution de 1920, L 'Armée des Rachidines, l'armée des musulmans en Irak, le mouvement islamique des moudjahidines en Irak, les compagnies de l'armée d'Arrahmane, les compagnies de Addawa et d'Arribat, lezs compagnies de Tamkine, les compagnies de Mohamed Al Fateh, l'armée des Attabiines, l'armée du Jihad.

2) Les Ligues irakiennes du Jihad

3) L'Armée des Moudjahidines- Mourabitines

4) L'Armée de l'Imam Ahmed Ibnou Hanbel



8 Joumada Atthania 1430

1 Juin 2009.



Traduit de l'arabe par Ahmed Manai



Le texte de la réponse du Cheikh Al-Dhari et sa biographie suivront!



http://iraqrabita.org/index.php?do=article§id=1978/

http://rsistancedespeuples.blogspot.com/

http://www.tunisitri.net/

jeudi 4 juin 2009

le bilan amer des pertes réelles américaines en Irak


Le bilan amer des pertes réelles américaines en Irak


Khaled Al-Maîni1


4 mai 2009-06-04


Le volume des pertes matérielles et humaines des troupes d'occupation américaines en Irak a déstabilisé l'économie, principal facteur de la puissance US et de son hégémonie mondiale.Actuellement les responsables se sont résignés à retirer leurs troupes, au constat des pertes justement, mais une grande interrogation demeure quant à leurs chiffres réels.En effet, nous avons, d'une part, des chiffres de tués et de blessés relativement bas, communiqués par le Pentagone et, d'autre part, des chiffres nettement plus élevés retenus par de nombreuses sources américaines indépendantes ou neutres qui se sont inquiétées très tôt du taux élevé de ces pertes.Dans ce papier qui vise à cerner la situation des pertes réelles américaines, nous allons procéder d'une façon méthodique, selon des critères objectifs et sur la base de rapports émanant de sources américaines fiables ainsi que des procédures de publication des communiqués officiels par les divers services militaires, pour convenir d'une équation permettant de déterminer le volume réel des pertes. Nous tiendrons compte de la différenciation des pertes, humaines et matérielles, et leur ventilation en pertes tangibles et non tangibles, ces dernières désignant des facteurs psychologiques et sociologiques tels que l'atteinte au moral, au prestige et à la position du pays .La désinformation de l'opinion américaine:Depuis la guerre du Vietnam, les services d'information militaires américains ont pris l'habitude de minimiser les pertes de leurs troupes au combat.

Au début il s'agissait tout juste de quelques milliers de morts, mais avec le temps elles se sont avérées des dizaines de milliers (plus de trente mille), ce qui a conduit à la chute du Président Johnson à l'époque.En Irak, avec le déclenchement de la résistance et la recrudescence de ses attaques, l'Etat Major des troupes d'occupation a essayé de minimiser ces attaques et d'occulter les chiffres de leurs pertes, pour éviter, soi- disant, de conforter l'ennemi et de lui donner l'impression qu'il marquait des succès.L'administration américaine a déployé des efforts impressionnants pour truquer les chiffres des pertes, considérés comme des armes de guerre, et abuser son opinion. Elle a ainsi opéré à deux niveaux.Le premier niveau correspond aux chiffres auxquels on peut accéder facilement sur les sites officiels du gouvernement. Ce sont les chiffres publics et officiels.Le second niveau correspond à ce qui est occulté et auquel on ne peut accéder qu'à travers une loi relative à la liberté d'accès à l'information, appelée loi FOIA*. Ce niveau renferme des informations sur les pertes réelles, humaines et matérielles dont la publication comporte des risques politiques et économiques importants.L'administration américaine a usé de divers moyens pour contrôler son opinion publique américaine notamment à travers "l'orientation de l'ensemble de l'arsenal médiatique" du monde à sa disposition, des contraintes et des pressions exercées sur le reste des moyens d'information nationaux et internationaux.La longue durée du conflit, la croissance du nombre des morts, des blessés et des suicidés et la montée en flèche du coût économique et financier de la guerre ont conduit de nombreux chercheurs et des commissions indépendantes à faire la vérité sur les pertes réelles américaines, loin de toute politisation, de l'occultation et du camouflage du Pentagone.L'administration s'entête à propager les chiffres du Pentagone selon lesquels il n'y aurait eu que quelques quatre mille et quelques centaines de tués, alors que tout le monde sait que ce chiffre ne tient pas compte des morts des "entreprises de mercenaires", en service dans les troupes américaines dans le cadre de la privatisation de la guerre.

Ces mercenaires s'occupent d'une large palette d'actions allant de la maintenance des systèmes d'armement, aux opérations militaires, à la garde rapprochée des diplomates américains. Leur effectif dépasserait les 160.000 membres.Le chiffre officiel des tués ne comprend pas non plus celui des soldats contractuels engagés dans le dessein d'obtenir la nationalité américaine, ni ceux des entreprises asiatiques et notamment indiennes qui s'occupent des services de cuisine, de nettoyage et de manutention…


Le critère du nombre de blessés et d'attaques:


Nous avons utilisé plusieurs critères pour affiner notre recherche et parvenir à plus de précision sur les pertes réelles et nous avons fait de nombreux recoupements.Les armées traditionnelles utilisent des formules multiples pour parvenir à obtenir le nombre de tués par rapport à celui des blessés en se basant entre autres sur la durée du conflit, la nature de la guerre et le niveau du développement des moyens d'évacuation des blessés.La guerre en Irak appartient à ce qu'on appelle une guerre asymétrique, c'est-à-dire une guerre de libération ou de partisans. Pour déterminer le rapport des tués aux blessés, nous avons tenu compte et fondé notre recherche sur les rapports officiels de l'armée américaine donnant le nombre des tués et des blessés depuis 2003 et jusqu'à la fin de 2008.Le nombre des blessés enregistrés auprès du ministère des anciens combattants pour les motifs les plus divers (couverture sociale, demande de soins et d'indemnités…) est de 224.000. Sur la base de un tué pour sept blessés, le nombre de tués serait de 32.000.

Ce chiffre est confirmé par de nombreuses sources fiables et de commissions américaines indépendantes.En tête de ces commissions, il y a la Commission Baker-Hamilton, désignée par le Congrès, qui a été aidée par 183 experts civils et militaires et qui a produit un premier rapport, reconnaissant pour la première fois que "le nombre d'attaques au mois d'octobre 2006, a atteint le chiffre de 180 par jour et celui des tués 102".Un autre rapport américain qui n'est pas moins important donne une idée sur les pertes réelles américaines. Il émane du GAO (Government Accountability Office) en date du 23 juillet 2008 et qui donne pour la première fois le nombre d'attaques exécutées par la résistance irakienne: 164.000 attaques considérées comme importantes et violentes, ce chiffre ne comprenant pas les attaques effectuées au sud et à l'est du pays.Ainsi, en ajoutant les 300 militaires tués lors des premières semaines de l'invasion américaine et jusqu'au mois d'avril 2003, les 1315 tués des entreprises de mercenaires, le nombre total des tués américains en Irak serait de 33.615, et ce jusqu'à la fin de 2008.On ne dispose pas par contre d'informations fiables sur le nombre de tués dans "les missions hors combat", les suicidés ou les blessés morts dans les hôpitaux allemands ou lors de leur évacuation, et qui traditionnellement ne sont pas comptés dans les morts officiels.Les pertes matériellesLe coût matériel, financier et économique de la guerre en Irak n'est pas moins important. Il est même plus important dans le cas des USA, compte- tenu des conditions de son financement.En 2003, le coût était estimé à 4,4 Milliards $. En 2008, il monte 12 Milliards $.Selon des sources américaines, notamment la commission économique conjointe du Congrès américain, l'étude Joseph Stiglitz, lauréat 2001 du prix Nobel d’Economie, professeur d’économie à l’Université de Columbia et co-auteur, avec Linda Bilmes, de The Three Trillion Dollar War : The True Costs of the Iraq Conflict. Effectué sur la base de documents officiels et avec le concours de l'organisation des anciens combattants. C'est une guerre à 3000 milliards $.Ce coût comprend les opérations, y compris les salaires du personnel militaire et des mercenaires, plus le coût du matériel, équipements et armements (blindés, chars, hélicoptères, avions) dont la moitié est devenue obsolète et le restant nécessitant des réparations et des remises en état pendant cinq ans comme le signale le rapport Baker-Hamilton- dans sa recommandation 48.Ce coût comprend aussi les dépenses engagées pour la couverture sociale et médicale des militaires blessés ainsi que des intérêts des emprunts faits pour le financement de la guerre, hors budget officiel.


En résumé:


Nombre de tués de 2003 à 2008: 33.615

Nombre de blessés de 2003 à 2008: 224.000

Nombre d'attaques de la résistance irakienne de 2003 à 2008: 164.000, non comprises celles effectuées dans l'Est et le Sud du pays.

Coût financier 3Trillions $


Je ne prétends pas être parvenu à des résultats d'une précision absolue mais ces résultats proviennent de sources exclusivement américaines.Je n'ai pas mentionné les pertes immatérielles en rapport avec l'effondrement du moral des troupes, la montée du niveau de haine contre les USA dans le monde, de son discrédit et celui de son discours sur la démocratie, son influence et sa place dans le monde…en plus de la montée du chômage, de l'endettement.Il est attendu que juste après la fin de la guerre ou peut-être après le retrait des troupes américaines des villes, on ait un bilan officiel de cette guerre.*Le Freedom of Information Act (FOIA) est une loi américaine signée le 4 juillet 1966 par le président Lyndon B. Johnson, et entrée en application l'année suivante. Fondée sur le principe de la liberté d'information, elle oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande, quelle que soit sa nationalité [1].Contexte du vote de la loi et dispositionsLe FOIA a été voté dans le contexte de la guerre du Vietnam, l'opinion publique exigeant un accès plus aisé aux documents de l'administration américaine. Toutefois, cette liberté d'accès est restreinte par neuf exemptions, pour raison de sécurité nationale, de secret défense, de politique étrangère, de secrets de fabrication, de respect du secret médical et de la vie privée, ainsi que les informations géologiques et géophysiques (y compris les cartes) concernant les puits.


Traduit de l'arabe par Ahmed Manai