Merci aux libérateurs de la femme irakienne !!!
Plus de 10.000 femmes irakiennes ont connu la prison et leur viol, par les forces d’occupation et de police, est une pratique courante.
18/03/2007
Le Secrétaire général de l’Union des prisonniers et détenus politiques en Irak, Mohamed Adham, a déclaré « que les affaires de viol de Abir Janabi et Sabrine Chamari révélées récemment, ne représentent que 1% des crimes de ce genre perpétrés contre les femmes irakiennes dans les prisons », ajoutant que « de nombreuses détenues sont maintenues en prison, malgré les jugements de relaxation prononcés par les tribunaux, pour servir de chair fraîche aux agents de police et aux milices sectaires ».
Dans sa déclaration au journal Al Khalij, Mohamed Adham ajoute : « jamais dans les guerres connues depuis le moyen âge, on n’a enregistré autant de violations et de crimes contre les femmes que durant cette guerre contre l’Irak, et ce autant par les forces d’occupation que par les agents de ses 4 gouvernements fantoches, ces derniers s’étant montrés parfois plus vils que leurs maîtres ».
La surpopulation des prisons et des lieux de détention des irakiennes est à son plus haut niveau. Certaines prisons, comme celle de Kadhimia ou le camp secret de l’aéroport de Mathna près de Bagdad, pour les femmes et les enfants, sont pleines à craquer et impropres à servir même de bergerie. Il en est de même du camp de Shikhan, dans le gouvernorat de Mossoul et des nombreuses autres prisons dans le sud. Dans de nombreux cas, les salles des femmes et celles des hommes sont séparées juste par des rideaux.
Mohamed Adham a révélé aussi que le sida a dangereusement progressé chez les femmes détenues. La direction de la santé au Nadjaf a publié récemment un rapport dans lequel « elle a alerté sur la progression rapide et grave de cette maladie, depuis l’occupation de l’Irak par les troupes Anglo-américaines ».
Parlant du nombre des femmes qui ont été détenues depuis l’occupation américaine en 2003, le secrétaire général de l’Union a déclaré que « les estimations des organismes internationaux, les rapports des associations des droits humains et ceux du Centre national de recherches et d’études arabes, convergent avec nos propres estimations sur « le nombre de 10.000 femmes ayant connu la prison au cours des quatre dernières années ».
Il a rappelé enfin que tous ces crimes commis contre les irakiens « sont imprescriptibles au regard du droit international et que les criminels et les responsables devraient être jugés par des tribunaux internationaux pour crime de guerre et crime contre l’humanité».
http://www.iraqirabita.org/index3.php?do=article&id=8087/
traduit par Ahmed Manaï