dimanche 27 janvier 2008

Ligue des diplomates irakiens

Bismillah Arrahman Arrahim

Appel urgent de la Ligue des diplomates irakiens

A la Croix Rouge internationale (CICR) et à tous les hommes libres de par le monde !

Nous avons reçu des informations sûres que le gouvernement formé sous l’occupation est sur le point de passer un accord avec l’occupant américain pour la prise en charge des prisonniers de guerre et autres détenus irakiens à la prison de l’aéroport international de Bagdad.

Ces informations sont confirmées par le fait que l’administration américaine de la prison de l’aéroport a prévenu les avocats des détenus qui s’y trouvent qu’elle n’assumera plus la responsabilité de leur sécurité à partir du 31/03/08, ce qui signifie un probable transfert des détenus au gouvernement sectaire et à ses milices à cette date ou un peu plus tard.

La remise des prisonniers irakiens au gouvernement sectaire formé sous l’occupation est l’annonce d’un prochain et nouveau massacre comparable à celui qui a coûté la vie au président martyr Saddam Hussein et à ses compagnons.

Le monde entier a été témoin de la parodie de justice du Tribunal Criminel Spécial Irakien illégal qui ne répond nullement aux conditions minimales d’une justice équitable. Cette parodie de justice a été un acte de vengeance des dirigeants irakiens légitimes et a incité aux conflits interconfessionnels et raciaux.

Il n’est pas exclus que les prisonniers de guerre soient liquidés automatiquement, leurs dépouilles jetées dans les décharges publiques et fichées comme anonymes, comme cela se produit tous les jours pour des personnes jugées hostiles par le gouvernement sectaire et ses milices et comme cela s’est produit pour de nombreux avocats du président légitime de l’Irak.

Le Comité international de la Croix rouge (CICR) qui a mandat de la communauté internationale de défendre le droit international humanitaire, de veiller à sa bonne application, de dénoncer ses violations et de tenter d’y mettre fin, sait parfaitement que la résolution 1546 de 2004, du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui a prétendu mettre fin à l’occupation de l’Irak, est une violation flagrante des lois internationales humanitaires et que l’Irak n’avait plus de souveraineté, étant toujours sous occupation. Par conséquent, les prisonniers Irakiens détenus par les forces d’occupation sont toujours protégés par les dispositions du droit international humanitaire.

Conformément à l’article 118 de la 3ème Convention de Genève de 1949, ils devraient être libérés immédiatement après la fin des hostilités militaires, surtout que la puissance occupante avait annoncé le 1er mars 2003, la fin effective des hostilités et qu’elle n’a demandé à juger aucun d’entre eux pour les crimes éventuels qu’ils auraient commis lors de la guerre imposée à l’Irak et jusqu’à leur arrestation.

D’autre part, la remise par la puissance occupante des détenus et prisonniers de guerre au gouvernement sectaire formé sous l’occupation aux fins de les juger pour de prétendus crimes commis alors qu’ils assumaient leurs responsabilités officielles dans la direction de l’Etat avant l’occupation est un acte illégal qui constitue une violation flagrante de l’article 99 de la 3ème Convention de Genève qui stipule qu’ « aucun prisonnier de guerre ne pourra être poursuivi ou condamné pour un acte qui n'est pas expressément réprimé par la législation de la Puissance détentrice ou par le droit international qui sont en vigueur au jour où cet acte a été commis ».

Cela constitue de plus une violation flagrante du principe fondamental du droit qui dit « pas de crime ni châtiment en dehors d’une loi en application lors des faits ».
Nous réclamons du
Comité international de la Croix rouge (CICR) d’assumer ses responsabilités selon les dispositions du droit international humanitaire et d’user de tous les moyens autorisés par le droit international pour faire libérer tous les prisonniers de guerre et les détenus irakiens dans les prisons américaines, de garantir leur sécurité et d’empêcher leur remise au gouvernement sectaire et à ses milices.

En conclusion, nous lançons notre appel aux intellectuels, aux écrivains et hommes politiques sincères du monde arabe et partout dans le monde afin d’engager une campagne pour réclamer la libération immédiate de tous les prisonniers irakiens et la fin de l’occupation américaine illégale de l’Irak.

Ligue des Diplomates Irakiens

Bagdad le 24/01/2008

Traduit de l’arabe par Ahmed Manai :www.tunisitri.net/

mardi 15 janvier 2008

IRAK : le sort des détenuEs


IRAK: « La terreur de la guerre américaine contre le
terrorisme ».

Des activistes des droits des femmes témoignent !

L'avocate et représentante de l'Union des prisonniers
et des détenus irakiens.
Saher El Yassiri a déclaré qu'il y avait 36 prisons
et centres de détention en Irak en plus de la prison
de Abu Ghrib qui, malgré les horreurs qui y ont été
commises n'est pas la pire. Cette déclaration a été
faite en marge d'un congrès international organisé
conjointement par la Commission Internationale de
lutte contre la détention en isolement et l'Université
Libre de Bruxelles sous le titre de : « La terreur de
la guerre américaine contre le terrorisme ». L'avocate
irakienne a révélé que le nombre de détenus irakiens
atteignait les 400.000 dont 6.500 adolescents et
10.000 femmes dont près de 95% ont été violées.

Voici des extraits de l'entretien :

05 /01 /2008

Question : A votre avis, combien il y a de détenus en
Irak depuis l'occupation américaine de l'Irak ?

Saher El Yassiri : selon les rapports des
organisations internationales et de la presse
américaine, le nombre des détenus serait de 400.000,
dont 6500 adolescents et 10.000 femmes. En plus de la
prison de Abou Ghrib, de mauvaise réputation, il y a
36 prisons réparties dans tous les gouvernorats du
pays, y compris au Kurdistan, en plus des prisons
tenues par les américains dans leurs bases militaires.
Nous avons une catégorie spéciale de prisonniers qu'on
appelle les « prisonniers fantômes » et qui sont au
nombre de 1.000 et que leurs parents et nous-même
ignorons tout d'eux.
A mon sens l'Irak va devenir le pays qui compte le
plus de prisons et de centres de détention. En plus
des centres de détention de l'occupant, il y a des
prisons du gouvernement, du ministère de l'intérieur,
de la défense, de la sécurité nationale et des
services de renseignements et pour terminer des
prisons spéciales relevant des partis politiques.
Nul doute que toutes ces prisons connaissent les pires
violations des droits humains et les détenus y sont
incarcérés sans aucune décision de l'autorité
judiciaire et n'espèrent pas être jugés avant
longtemps.

Question : En votre qualité d'observatrice des
conditions dans les prisons, que savez-vous de ce qui
s'y passe

S.E.Y : Ce que je peux dire c'est que 95% de ces
détenu(e)s ont été violé(e)s, sachant l'importance de
l'honneur chez les arabes et les musulmans, et que les
5% restants ont été menacé(e)s de viol,
particulièrement les femmes appartenant à des courants
islamistes.
Je peux assurer que le viol est une pratique qui fait
partie intégrante de la politique américaine planifiée
de la torture et personne, homme, femme ou adolescent
n'en a échappé. L'opinion publique a été saisie par
les horreurs de Abou Ghrib mais je dois dire que les
images qui ont été publiées de ces horreurs
scandaleuses ne représentent que la partie apparente
de l'Iceberg. La vérité sur ce qui se passe dans les
autres prisons a été occultée et je dirais que
l'horreur de Abou Ghrib est à la limite plus
supportable que celle en cours dans les autres
prisons.
http://iraq- amsi.org/ news.php?
action=view& id=21803& 00ff8d86c45263d0 3347f1f31e595a8c /
traduit de l'arabe par Ahmed Manai:www.tunisitri .ne/

Le silence des autorités irakiennes sur le sort des
femmes détenues


14/01/08

Des activistes des droits humains déclarent être
confrontés à un mur de silence de la part des
autorités irakiennes sur le nombre de femmes détenues
dans les prisons irakiennes, malgré leurs demandes
réitérées, celles des parlementaires et du ministère
des droits de l'homme dans ce sens.
Ce sont les propos tenus par la présidente de
l'Organisation « Bent Arrafidain : la fille de la
Mésopotamie», Alya Al Ansari qui ajoute que « partout
où nous nous sommes adressés, y compris les centres de
détention américains, on nous a refusé le droit de
visite aux détenues. Ainsi, nous avons rendu visite
récemment à la prison de Hella, mais les autorités
pénitentiaires ont refusé de nous laisser accéder aux
prisonnières, prétextant que les consignes de leurs
supérieurs sont claires à ce propos: interdiction
absolue de laisser passer les journalistes et les
activistes de la société civile, ni de donner la
moindre information sur la prison et les détenus,
hommes et femmes».

Al Ansari a ajouté que « le gouvernement Maliki
devrait penser aux détenues qui n'ont jamais été mises
en examen et contre lesquelles aucune charge n'a été
retenue » parce que leur détention est une violation
flagrante des droits des femmes irakiennes. Si le
problème concernait une seule femme américaine ou
britannique détenue en Irak, la terre se serait
effondrée sur nos têtes. Nos vies seraient-elles sans
valeur à ce point, s'est interrogée l'activiste
irakienne ?
La présidente de l'Organisation Bent Arrafidain a
exhorté les femmes parlementaires, en tant que porte
voix des femmes irakiennes à s'occuper de cette
affaire et à prendre date avec l'histoire en adoptant
le cas des prisonnières.
De son côté, le Conseil supérieur de la magistrature
en Irak a déclaré qu'il s'est entendu avec les
américains pour constituer plus de 27 commissions
d'enquêtes sur le terrain afin de visiter les prisons,
y compris celles tenues par les américains, poursuivre
les interrogatoires des détenu(e)s et constituer des
dossiers. Ces commissions devraient avoir des pouvoirs
étendus allant jusqu'à faire libérer les détenu(e)s
jugés innocent(e)s ou qui n'aient pas commis de faits
délictueux, et pour présenter les autres à la justice.
Un responsable de ce Conseil a déclaré que « tout ce
dont ils disposaient, à propos des détenu(e)s,
consistait en de simples chiffres, sans distinction de
sexe, étant donné que la loi irakienne ne distingue
pas entre un homme et une femme. Il a ajouté cependant
« qu'ils s'orientaient vers un traitement plus rapide
des dossiers des femmes, quoiqu'ils n'avaient pas de
chiffres exacts les concernant ».
http://iraq- amsi.org/ news.php? action=
view&id=21989& 5a7201b46bd861fb 84103731876d9324 /

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Dédié à la Résistance des peuples en lutte pour leur indépendance,
leur liberté et leur dignité!

mercredi 9 janvier 2008

NON au génocide des femmes irakiennes

يجب ايقاف الابادة الجماعية للنساءفي العراق

اصبحت مدن جنوب العراق والتي ترزح تحت قبضة الاسلاميين مناطق معادية للمرأة؛ حيث لم يعد

مرغوباً او مقبولاً تواجد النساء في الشوارع ، والمؤسسات التعليميه ، او في اماكن العمل. وبالرغم من سلبية واخفاء هذاالتواجد تحت الحجاب والملابس الفضفاضة، يتربص الموت للنساء في أركان الشوارع ، والأسواق ، بل ويزورهم داخل منازلهم يوميا في مدينة البصرة.

ورغم اعلان قائد شرطة بان 15 امرأة تقتل في مدينة البصرة شهريا ، الا ان العدد الحقيقي يزيد عن هذا. اذ كشف مصدر غير رسمي – وهو سائق سيارة اسعاف مكلف بـ' تنظيف' الشوارع يوميا ومنذ ساعات الفجر الاولى ، كشف انه يزيل عدة جثث يوميا لنساء ورجال من مناطق النفايات.

منذ احتلال العراق في عام 2003، اصبحت هذه المدن أرضاً مفتوحة لفرق 'الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر'، ولفرق اسلامية متشددة، وعصابات وافراد محيطة بها. تنامت هذه الفرق في السنين الاخيرة بحيث افرزت مسؤولين حكوميين، ومؤسسات امنية، وميليشيات، وافراد متشددين مدّعين بقضيتهم، وكذلك قتلة مأجورين.

انهم يحرسون مداخل الجامعات مانعين دخول الفتيات السافرات 'الكافرات'. انهم يقمعون التجمعات المختلطه للطلاب. كما انهم يحتجزون الطلاب الذين يعصون اوامرهم في غرف مخصصة للاعتقال والتعذيب.
عندما تقتل امرأة ، لا تحتاج الجريمة الى تبرير اكثر من كلمة ينطقها احدهم بانها منحلة او زانيه.

بينما في الواقع ، فان اولى القتيلات هن من حملة شهادة الدكتوراه ، والطبيبات والمهندسات ، والناشطات، ولكن ايضا من الموظفات الكادحات ، واخيرا من بائعات الجسد. تهذف هذه الفرق ارهاب جماهير النساء من المشاركة في المجال الاجتماعي والاداري وتدفعها الى داخل منازلها، وبهذا تكبح جماحها وتنهي اية احتمالات لمشاركتها في العملية السياسية.

تطالب منظمة حرية المرأة وباسم النساء العراقيات ، من المسؤولين إنشاء وتدريب 'فرق حماية النساء' لتجوب شوارع المدن الجنوبيه في جميع ايام الاسبوع وكل ساعات الليل والنهار لكي توفر الحماية المطلوبة للنساء من القتلة. ويجب لهذه الفرق ان تحصل على تدريب لتعي مظاهر التمييز ضد المرأة ولتدرك احترام حق المرأة في الحياة بحيث يكون هذا الحق اولوية على اي من القيم الدينية او العشائرية او اية قيم ذكورية وهمجية. ان تواجد قوات الاحتلال في مدينة البصرة لم يقدم اية مساعدة او دعم للنساء. ولذا، فليس مقبولا ان تُستَغل هذه المساله كذريعه لاطالة أمد بقاء قوات الاحتلال.

نحن الموقعون ادناه ، نطالب بان ان يتحمل المسؤولون مسؤولية فقدان مئات النساء لحياتها في البصرة والعمارة. كما نطالب بتأسيس 'فرق حمايه النساء' مباشرةً وبأعداد كافية لحراسة شوارع وأحياء مدن البصرة والعمارة، وكذلك وجميع القطاعات التي تقع تحت السيطرة الكاملة للاسلاميين المتشددين.

ونتوقع ردا على طلبنا من مكتب رئيس الوزراء ، وزير الداخلية ، ومحافظي المدن المذكورة في الجنوب العراقي ، وخاصة مدينة البصرة.

منظمة حرية المراة فى العراق
5 كانون الثاني 2008

===================

نرجو مساهمتكم بالتوقيع على حملتنا على اللينك التالي

http://www.petitiononline.com/basra911/petition.html



Arrêtez le génocide des femmes en Irak !
Dénonçons les assassinats de femmes à Bassora
et à Al-amara!!!
Les villes du sud de l’Irak se trouvant sous le joug
des islamistes sont devenues des zones hostiles à la
femme, dont la présence n’est plus acceptée ni même
tolérée dans les institutions d’enseignement ou au
travail, quoique cette présence se fait très discrète,
sous le voile et des habits très amples. La mort
guette les femmes dans les rues, les souks et les
poursuit même chez elles, tous les jours à Bassora.
Quoique le chef de la police de Bassora ait déclaré
qu’une quinzaine de femmes sont assassinées à Bassora
tous les mois, le chiffre est nettement plus
important. Selon une source privée, le chauffeur d’un
camion de voirie au travail dans les rues depuis les
premières heures de l’aube, a révélé « qu’il dégageait
plusieurs cadavres de femmes et d’hommes chaque jour
des décharges publiques ».
Depuis l’occupation de l’Irak en 2003, les villes du
sud sont devenues le terrain de prédilection des
groupuscules de moralité publique « ordonner le bien
et combattre le mal » et d’autres groupuscules
islamistes extrémistes ainsi que des gangs et des
individus. Ces groupes se sont développés ces
dernières années au point de donner naissance à des
responsables gouvernementaux et sécuritaires, des
milices, des supporters extrémistes et des
mercenaires.
Ils surveillent les entrées des universités pour en
interdire l’accès aux filles non voilées, considérées
comme mécréantes, répriment les rassemblements mixtes
des étudiants, enlèvent les étudiants qui leur
tiennent tête et les détiennent dans des pièces
réservées à la torture.
Quand une femme est assassinée, le crime n’a pas
besoin d’être justifié autrement qu’en accusant la
victime d’avoir été une femme aux mœurs dissolues ou
simplement une femme de plaisir.
En réalité les premières victimes de ces assassinats
ont été des femmes médecins, ingénieurs, des
détentrices de doctorat, des activistes sociales et
des fonctionnaires mais aussi des femmes de plaisir.
Ces escadrons de la mort ont pour but de terroriser la
gente féminine, de la détourner de toute participation
à la vie sociale et de la contraindre à garder la
maison et ainsi de l’empêcher d’envisager une
quelconque participation à la vie politique.
« L’Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak »
appelle, au nom de toutes les femmes irakiennes, les
responsables politiques à créer et entraîner « des
groupes de protection des femmes » à charge pour eux
d’organiser des rondes permanentes, de jour comme de
nuit et tout au long de la semaine, dans les rues des
villes du sud pour garantir la protection des femmes
contre les assassins.
Il convient aussi que ces groupes de protection soient
bien formés pour reconnaître toutes les
discriminations subies par la femme et inciter au
respect de sa vie, de sorte que ce droit prime toutes
les valeurs religieuses et tribales et autres
sentiments masochistes.
La présence des troupes d’occupation à Bassora n’a
apporté aucune aide ou soutien aux femmes et il n’est
pas admissible qu’on cherche des prétextes à ce
qu’elles y demeurent plus longtemps.
Nous, soussignés, appelons les dirigeants à assumer
leur responsabilité dans l’assassinat de centaines de
femmes à Bassora et Al-amara et partout où les groupes
islamistes extrémistes ont la haute main.
Nous attendons une réponse urgente des cabinets du
Premier ministre, du ministre de l’intérieur et des
gouverneurs des régions du sud de l’Irak et
principalement de ceux de Bassora et Al-amara.
05 janvier 2008
Organisation pour la Liberté des Femmes en Irak
Organization of Women's Freedom in Iraq,
President
OWFIjanin
www.equalityiniraq.com

Nous vous prions de nous soutenir en signant la
pétition :
http://www.petitiononline.com/basra911/petition.html

traduit de l’arabe par Ahmed Manai :www.tunisitri.net



http://rsistancedespeuples.blogspot.com/

http://www.tunisitri.net/

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liberté et leur dignité!